Réunis pour la troisième fois à Bangkok (du 30 avril au 3 mai) les 120 délégations nationales composant le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) se sont finalement accordées pour livrer, au terme des débats, leur « résumé à l’attention des décideurs » portant sur les « mesures d’atténuation » à prendre d’urgence pour lutter contre le réchauffement climatique.

Précédemment, dans le volet « scientifique » de leur 1er rapport (rendu à Paris en février) ces experts en tous genres avaient posé le constat d’un risque majeur d’élévation des températures mondiales comprise entre 2 et 4 °C d’ici 2100 « dû à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre engendrées par l’homme ».

Quant aux conséquences meurtrières de cette hausse des températures encore jamais vue dans l’histoire de la Terre (du moins sur une si courte période), elles ont été répertoriées par le groupe II du GIEC (réuni en avril à Bruxelles) dans une série de scénarios catastrophes tous plus apocalyptiques les uns que les autres : inondations, sécheresses, ouragans plus fréquents et plus violents, montée du niveau des mers, immersion de terres habitées ou encore extinction de 20 à 30% des espèces animales et végétales. Bref, si le réchauffement climatique continue sa course la planète deviendra à ce point hostile que de nombreuses formes de vie, et en premier celle des hommes, seront impossibles…

Le comportement général du système capitaliste fait penser à celui de ce monstre légendaire dont l’appétit et la stupidité étaient si grands qu’apercevant le bout de sa queue il s’en saisit, commença à la manger et continua jusqu’à ce qu’il se fût entièrement dévoré. La différence entre cette créature et le capitalisme est que ce dernier n’est pas stupide, il n’a tout simplement pas le choix.

Son appétit insatiable pour le profit (but ultime de son existence) le conduit inévitablement à fouler aux pieds toutes les lois humaines. La vie et le bien être des hommes ne font pas le poids devant l’impérieuse nécessité de la rentabilité économique.

Le capitalisme est incapable d’éviter la crise climatique qui s’annonce. Parce qu’il produit sans se soucier des hommes et de leur milieu naturel, obsédé par la compétitivité économique, il est devenu l’unique artisan du chaos à venir.
L’urgence, plus que jamais, réside donc dans la mise à bas de ce monde afin de faire naître une nouvelle société où la vie sera enfin le bien le plus précieux

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Courant Communiste International