La crise de conscience européenne

Nous qui sommes nés en occident dans les années 1960, 1970, 80, 90, 2000, 2010 ( ?) avons grandi avec la conscience collective que la qualité de nos existences étaient assujettie au prix du pétrole. (Certains ont même cru, et croient encore ?!, que l’Europe était ce qui allait les sauver parce qu’elle était habité par des gens de la même race de sangliers qu’eux … Alors que tout ce qui fait l’humanité et ses déboires devraient être questions universelles ! Sinon, comment remédier à la prostitution par caste ou à la pédophilie ? ) Que la morale était assujettie au tarif du dollar, et que la justice était entre les mains des oligarchies mafieuses. Heureusement ! Ces générations se sont adaptées et ont bien fourni comme prévu des contingents d’arnaqueurs (Commerciaux), des menteurs, de gens sans scrupules et des meurtriers de carrière (Soldats, légionnaires et troupes d’assaut !) et des gens en manque de fraternité.

Pendant ce temps là, collectivement, ils laissaient mourir nos proches : nos anciens placés dans des mouroirs, les handicapés survivent dans la détresse économique et amicale, les moches dressés à souffrir, si bien que la plupart vivent cloîtrés chez eux ; l’hôpital vit de la pitié qui nous reste et de la charité qui nous reste ( ?!), la survie est une question posée et incertaine pour peut-être 2, 3 ou 4 milliards d’entre nous … Qu’avons-nous donc gagné à prendre conscience du trafic d’humains pour de l’argent ? Du masochisme décomplexé ? En tous cas, nous n’avons rien bâti contre. Rien devant l’horreur, les outrages, les promesses de reconnaissance !

C’est pourquoi ici ou là où persévère la misère et le désespoir, il ne devrait pas y avoir de délits ou de crimes punis par les états : pas de p.v., pas de prison et pas de tribunaux. Pas de potentats pour désigner des populations cibles choisis parmi les ghettos. Puisque c’est un abus que de poser artificiellement des jalons de justice dans un monde où la justice est barrée à la naissance ; ou la moitié de l’humanité se drogue. Pour les mêmes raisons, il ne devrait pas y avoir de votes (Que valent des élections quand la moitié des votants n’a pas sa conscience pour soi ?) Puisqu’il n’y a pas état de droit, nulle part aussi loin que je sache, pourquoi y aurait-il punitions ? Puisque personne n’est « corrigé » ou « civilisé » jusqu’au bout de ses désirs de singe …

Avez-vous remarqué le mutisme des misères ? Ah bon, vous pensiez donc que dans le métro, dans les attentats et dans les rues elle s’exprimait trop, la misère, et revendiquait ses droits ? Et que déjà, c’était trop ? Je ne crois pas, non. Pas encore …

C’est de la mécanique de penser bêtement à soi au lieu et place des autres que ne reviendra pas notre monde dans le cœur des survivants. Par la force des choses … Puisque nous violons les circonstances d’une raison commune dévoyée à « faire » de l’argent.