En effet, le socialisme se construit dans ce pays. Et les défauts de l’URSS n’y sont pas reproduits : le système est ici démocratique, la population participe activement à la Révolution, l’autogestion des entreprises par les ouvriers est encouragée, il y a une lutte constante contre la bureaucratie, le réformisme et la corruption.

Depuis d’autres pays ont suivis le Vénézuéla : la Bolivie, et plus récemment l’Équateur et, dans une moindre mesure, le Nicaragua.

Au Vénézuéla, d’importants secteurs de l’économie ont été nationalisés : télécom, électricité, gaz, pétrole.

L’argent du pétrole, première richesse du pays, est désormais redistribué à la population alors qu’avant il était entre les mains de la bourgeoisie. Des systèmes de banque alimentaire, de santé, d’éducation publique sont crées et gérés par les habitants eux-même via des conseils communaux.

Un système de solidarité internationale est mis en place fondé sur la coopération : l’ALBA (Alternative Bolivarienne pour les Amériques). Dans ce système par exemple le Vénézuéla donne du pétrole à Cuba, et en échange des médecins cubains vont soigner les pauvres au Vénézuéla. Le Vénézuéla est à la pointe du combat contre l’impérialisme américain.

La Constitution Bolivarienne du Vénézuéla est très démocratique : tous les élus sont révocables par le peuple, les référendums d’initiative populaire sont encouragés.

La réforme agraire est mise en place pour permettre aux petits paysans d’obtenir la terre qui avant était propriété des grands propriétaires terriens.

L’environnement est protégé : interdiction des OGM, interdiction de la pèche intensive.

Le Vénézuéla a récemment été classé pays sans analphabétisme par l’UNESCO, preuve que les missions d’éducation ont fonctionné.

Les sources idéologiques de la Révolution Bolivarienne sont nombreuses : marxisme, bolivarisme (pour l’unité de l’Amérique du Sud face aux USA) et Théologie de la Libération (branche chrétienne proche du marxisme).

La politique antiaméricaine et anticapitaliste du Vénézuéla et de son président Hugo Chavez a ammené les USA a faire un coup d’Etat contre lui avec le soutient du grand patronat. Ce coup d’Etat a échoué face à la mobilisation populaire.

Dans les grands médias capitalistes (Le Monde, Libération…) on entend beaucoup de calomnies et de mensonges sur le Vénézuéla : Chavez serait antisémite, populiste, dictateur… Toutes ces calomnies sont fausses et parfaitement démontables.

On peut s’informer sur ce qui se passe au Vénézuéla en visitant ce site : http://cbparis.free.fr et en s’abonnant à sa lettre d’information électronique.

Et ici le site de la campagne de défense de la Révolution Bolivarienne « Pas touche au Vénézuéla » : http://www.pastoucheauvenezuela.org

Yann GERMAIN, membre du Parti Communiste Français