(…..) Il faut donc d’urgence, pour la clarté et la dynamique du débat démocratique, renouveler la pensée de la Gauche. La mondialisation reste vécue comme une menace et diabolisée comme la cause de tous nos maux : seule la face négative de cette révolution planétaire est prise en compte et dénoncée. La Gauche réformiste doit repenser de façon moderne le changement social. Elle doit sortir de l’impasse idéologique dans laquelle elle s’est trop longtemps enfermée. C’est pour elle la seule manière de retrouver sa vocation historique : incarner le mouvement, le changement et l’espérance, l’optimisme sur l’avenir. Ségolène Royal a esquissé un « désir » de changement, tracé une perspective. Sa défaite, surtout si elle était lourde, plongerait inévitablement le PS dans les règlements de comptes, le retour en force de tous les archaïsmes et de toutes les utopies négatives. Sa victoire lui donnerait l’autorité pour engager ce travail de réinvention indispensable. C’est un pari. Pour le pays, il mérite d’être tenté. (…..) – Extrait de « Deux France », Jean-Marie Colombani, Le Monde du 03 mai 2007.

Maintenant, ceux qui auront voté pour Royal, ne pourront plus affirmer être opposés à la blairisation du Parti dit « Socialiste » !

Salut & Fraternité.