ELLES N’ONT PAS DE PROJET DE SOCIETE

Les deux bêtes de foire désignées par les partis politiques, dès avant par les médias et les puissances financières qui commandent tout ce beau monde, n’ont pas de projet. Leurs différences n’en sont pas.

Leurs obédiences respectives sont celles de ceux qui les ont érigés là où elles en sont, et dont la perspective est toujours la même : la logique du profit, la marchandisation intégrale de la vie, l’interdiction de la gratuité sauf dans le cadre de l’exploitation.

Concrètement : plus de devoirs que de droits pour les pauvres et les modestes (« sécurité »), le devoir pour l’individu de travailler inconditionnellement (« plein emploi », flexibilité) sur fond de cadeaux aux riches et de corruption (« partenariats privé-public », mannes financières du public pour le privé) ; le contrôle renforcé dès le plus jeune âge, ou substitution du dressage à l’éducation ; bref, la para-militarisation de la société dans l’horizon consenti de la guerre économique.

Et en prime, ce 6 mai, encore les machines à voter…