le spectacle des grandeurs et misères.Le théâtre des turpitudes humaines
Les juges continuent à incarcérer de plus en plus et pour des durées de plus en plus longue,il faut fournir des matières premières à l’usine car celle-ci ne peut pas se permettre de se trouver sans boulot et fermer ses portes.Travail en prison = esclavage légal. Absence de contrat de travail, de congés payés ou maladie, d’avantage de la retraite ; salaire ridicule ; baisse drastique des minima sociaux ; interdiction du droit de grève, de contestation, de syndicalisation, etc. Le travail en prison représente une véritable manne pour les employeurs.L’usine ne peut pas décentraliser en emportent fortune, actifs et emplois à l’étranger.La machine judiciaire envoie des innocents et des gens qui n’ont rien à faire en prison,je ne parle pas pour les Criminelles et surtout pour les agresseurs sexuels multi récidiviste.Je parle pour ceux qu’on a jeter en prison pour des motifs sans importance.La société,elle t’a mis(e) au placard ,a la poubelle pour te punir du mal que tu as fait,elle te fait mal.Elle soigne le mal par le mal.Tu as fauté ou tu es innocent « l’affaire Outreau » c’est le mème prix.Tu dois souffrir,serrer les dents,des jours,des mois,des années.Dormir pour oublier…Tu restes lucide.. Tu te rends bien compte qu’on se soucie guère de ton devenir.On t’a casé,on te donne même la honte d’exister.Les co-détenus t’arrangent la vie et massacrent ta réputation à petit feu.
Déchéance,on t’a jugé en quelques heures au »THEATRE » des pauvres La salle affiche complet, le menu du spectacle »des vies cabossées en grande souffrance sociale » celui-ci est gratuit, chacun y trouve son compte de plaisirs et d’adrénaline pour pas un rond, une pièce de théâtre ou les rôles sont bien définis et ou les juges arbitrent le jeu de la vérité. Le coupable est jugé non pour réfléchir mais pour prouver sa culpabilité. La justice est souvent rendue les yeux bandés par une personne dont la violence s’est exprimée par le glaive qu’elle tenait dans sa main au nom de l’ordre public. La justice frappe sans compassion, sans égard, les humbles sont toujours plus coupables et responsables que les riches. La sérénité et l’impartialité ne sont sans doute pas les deux principales caractéristiques de la justice, le besoin de faire souffrir….Pourquoi faut-il que la punition aille de pair avec l’humiliation ! Les professionnels,habillés dans leur longue robe, ont délibérés,ils ont analysés ta vie tes actes,grâce à leurs dossiers numérotés…et ils ont tranchés,la sentence est tombée,tu part pour l’usine et eux rentreront chez eux.
Tu as mal à ta vie, Tu as mal à ta mort,Tu assistes muet à ta propre déchéance, sans ne pouvoir rien faire.Tu te retrouves seul face à ces fichus barreaux,face à cette vie qui n’en porte plus que le nom.La démocratie se décompose à la limite de l’humain,a quel seuil de souffrance un homme ou une femme peuvent ils endurer le poids d’ètre mis en cause et envoyées dans » l’usine de la république » alors qu’ils sont innocent ou commis des faits qui ne mérite pas ce châtiment .Chaque pas en avant dans cet enfer rend le retour plus difficile en arrière.
Réduction des privations de libertés,tout interdire dans cette république font que le « THEATRE » des pauvres ne risque pas de faire relâche et les « usines » seront toujours aussi pleines.
La solidarité hier comme aujourd’hui est une arme contre l’injustice.Le pouvoir des mots est insuffisant,il faut des actes,un chien a force de le piquer il mord,tous les sans voix auront sous peu le loisir de s’exprimer par les urnes et choisir celui ou celle qui donnera au pays une peau neuve et saura réformer la justice et que les désespérés de la vie retrouvent le droit de vivre.
« I had a dream » (j’ai fait un rêve) Que les représentants de la société n’abuseraient plus de leurs pouvoirs, on ne peut pas défendre la liberté en enfermant des milliers d’individus.