« Lorsque je regarde les très bons pères que je connais – des pères affectivement engagés, responsables et affectueux – je m’étonne de voir la paternité représentée sur la scène nationale et même dans le processus législatif par une poignée d’activistes agressifs qui incarnent précisément les valeurs contraires. De bons pères refuseraient tout autant de déclarer la guerre à leur ex-conjointe et d’infliger à leurs enfants des séquelles affectives permanentes qu’ils se refuseraient à détourner les fonds de leur employeur. (…)

« Oui, il est plutôt étrange de lire des références de style universitaire dans une chronique de journal. Mais chaque fois que j’aborde ce dossier, les justiciers auto-proclamés du lobby des pères se donnent le mot pour harceler de leurs cris l’ombudsman du Toronto Star en réclamant des preuves de la moindre statistique citée et en improvisant leurs propres chiffres pour me démentir. (…)

« Les militants patriarcaux ont habilement créé un écran de fumée, tissé de clichés inexacts, de pseudo-anecdotes et de mensonges éhontés, pour s’approprier la sympathie populaire. Cliché numéro un : « Chaque enfant a droit à deux parents » et « Un enfant, il lui faut un père ». Astucieux ça, de déguiser des prérogatives paternelles en « droits de l’enfant ». Pourtant, cet énoncé n’a pas le moindre fondement scientifique. Bien sûr, un père affectueux est un bienfait pour n’importe quel enfant. Mais n’importe quel père ? Un ivrogne, un batteur de femme, un tyran, ou un masculiniste au comportement infantile ? Un homme qui exploite les tribunaux pour harceler son ex-conjointe ? (…) »

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Version anglaise ici:
Children of divorce need our protection.

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