Mardi 20 Mars 2007
CESARE BATTISTI; LES CRAPULES SE COALISENT IGNOMIGNIEUSEMENT!
Il reste a espérer que « la constitution Bresilienne » laisse à Césaré B. l’espoir d’un grain de sable dans le processus d’extradition; ce seul « grain de sable » susceptible de conférer à « la gauche » un semblant dont on ne sait quoi! Quand on sait que le Libéral Prodi applaudit des deux mains une telle arrestation tout également « saluée » par toutes des obédiences « sakoziennes » d’ici et d’ailleurs, ces libérateurs de tous les « papons », ces « reconciliateurs Pinochistes », ces Norieguistes aux tiags retournées, qui se la font belle tandis que dans les taules croupissent et croupiront encore touTEs ceux et celles qui d’une manière ou d’une autre on vécu et ou vivront, hier, aujourd’hui et demain une forme légitimement violente d’insurrection, et même quelques autres, plus « timoréEs », « réservéEs » ou tout simplement « actives mais critiques »….
La dictature n’a jamais fermé sa gueule!
Et qui sont-ils ces ahuris qui prétendent qu’en italie on ne se battait pas contre le « fascisme »? Qu’en conséquence tous les « indiani métropolitani » et autres individus de la mouvance autonome/libertaire n’étaient en rien fondéEs à exprimer jusqu’à l’extremité de leurs forces de leur liberté et souvent de leurs vies, avec violence, le rejet de ce monde ? qui sont-ils/elles?

La réponse tient toute entière dans « le sens même » de ce monde et la voix de ses aboyeurs et autres valets serviles!

Il y a ceux qui grognent et ceux qui lêchent, tous contradictoirement complices du même spectacle!

Il ne s’agit plus de savoir si nous sommes pour la libération de Cesare Battisti ( quelle évidence!) autant que de souligner que sa libération implique définitivement – au même titre que celle des tous les militantEs politiques emprisonnéEs de ce monde -, le fait que nous nous libérions enfin de ce monde lui même.

Et ne négligeons-pas qu’il nous faudra immanquablement commencer par nous défaire de cette distinction inique et « pseudo societale » qui oppose arbitrairement « prisonnierEs de Droit Commun, et PrisonnierEs Politiques »…

Cette organisation sociale de la misère et de la « non-vie » est aussi, et indissociablement, responsable de toutes les formes de résistances qu’elle suscite et tout aussi identiquement de toutes les manifestations et effets du désespoir qu’elle engendre et qui, inversement et paradoxalement la supposent intrinsèquement dans sa dimension ignoble de « carcéralisation généralisée ».

Ainsi, cette société peut elle affirmer avec l’aplomb d’une insolence inouie l’inéluctabilité de sa policiarisation et de sa barbarie qui encore la contienent dans un dernier et cynique sursaut de vérités inversées ou contrefaites!

LIBERONS BATTISTI,

LIBERONS CEUX ET CELLES
DE A.D, DE OAXACA, DE GUINEE
ET D’AILLEURS
ET LIBERONS-NOUS AUSSI,
DANS LE MEME ELAN,
RADICALEMENT
DE LA TOTALITE DE CE MONDE !!!

A MOINS, NOUS N’AURONS RIEN!!!

(Nosotros.incontrolados)