Le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi à un euro symbolique sept membres du « Collectif des déboulonneurs » poursuivis pour avoir inscrit des slogans anti-publicitaire sur deux panneaux devant la gare d’Austerlitz à Paris en octobre 2006.

Le parquet avait requis 500 euros d’amende avec sursis contre ces sept personnes qui, le 28 octobre dernier, avaient écrit des slogans tels que « violence publicitaire », « Pub virus mental » avant d’être arrêtés par les forces de l’ordre.

Poursuivis pour dégradations volontaires en réunion, un délit passible de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, le tribunal a requalifié les poursuites en dégradations légères par signe ou dessin commises en réunion. Cette condamantion ne figurera pas sur leur casier judiciaire.

Alexandre Baret, l’un des « déboulonneurs », s’est dit « plutôt content et satisfait » de ce jugement. « Cette peine symbolique d’un euro atteste et la requalification des faits atteste bien que la juge a pris en compte les enjeux de notre lutte », a-t-il dit.

Lors de l’audience, le 12 janvier, l’un de leur avocat, Me François Roux, avait plaidé l’état de nécessité -une notion rejetée par le tribunal- qualifiant ses clients « d’éveilleurs de conscience ».

Vous lisez ça. Et le meme jour, soit jeudi dernier, dans le canard local, on vous dit en premiere page que « la pub sera de plus en plus presente dans le centre de Nantes ».

Tiens!