20 ANS DEPUIS L’ARRESTATION
DES MILITANTS D’ACTION DIRECTE

« Nous sommes encore debout (…) Nous n’avons jamais abdiqué, ni rendu les armes. (…) Du fond de nos cachots, nous affirmons qu’il est possible et nécessaire d’utiliser notre résistance comme une arme dans le combat contre l’oppression actuelle. »

21/07/07
Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani

Le 26 février marque les 20 ans depuis l’arrestation des membres de l’organisation révolutionnaire Action Directe, Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon et Georges Cipriani, ainsi que de Joëlle Aubron qui a décédé le 1er Mars 2006, après une courte période de libération conditionnelle pour des raisons de santé et après avoir consacré toute sa vie à la révolution et en avoir passé presque la moitié en prison. Dans le même temps, Régis Schleicher, arrêté en 1984, reste incarcéré depuis 23 ans dans les prisons françaises.

Le « crime » commis par les militants d’Action Directe, pour lequel l’Etat français refuse leur libération bien qu’ils aient purgé depuis longtemps les dites « peines de sûreté » (18 ans pour Jean Marc Rouillan, Nathalie Ménigon et Georges Cipriani et 15 ans pour Régis Schleicher) est non seulement d’avoir lutté pour le renversement d’un système criminel basé sur la violence étatique et l’exploitation capitaliste, mais aussi n’avoir jamais fait de « déclaration de répentir ». Et cela malgré les longues années de réclusion et les conditions de détention exterminatrices dans les cachots de la république française.

Dans une période où l’attaque des patrons politiques et économiques contre les personnes opprimées et exploitées s’intensifie constamment sur un plan mondial, dans une pèriode où toute forme de résistance débordant le cadre du système dominant est qualifiée de « terrorisme », le régime spécial de capture des militants incarcérés vise à leur extermination politique, morale et physique, ainsi qu’à l’intimidation de tous ceux qui résistent à la barbarie étatique et capitaliste.

La lutte des militants incarcérés d’Action Directe pour leur libération est aussi notre lutte: pour nous, elle fait partie intégrante de la lutte plus large pour la libération sociale, pour un monde sans états ni prisons, sans esclaves ni maîtres, sans oppression ni exploitation.

LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME

LIBERTÉ AUX MILITANTS INCARCÉRÉS D’ACTION DIRECTE

DES TERRORISTES SONT LES ÉTATS, LES PATRONS
ET LEURS LAQUAIS,
PAS LES RÉVOLUTIONNAIRES!

Groupe de Compagnons Anarchistes
Athènes, le 24 février 2007