Monsieur le Président,
Messieurs les Membres du Congrès,
Concerne : Notre Appel en faveur de la mise en place d’une Commission spéciale du Congrès américain sur les responsabilités américaines dans les cinq dernières années de l’extrême aggravation du désastre humanitaire et de la contrebande de l’uranium par des réseaux terroristes internationaux au Congo-Kinshasa.

Nous, Patriotes congolais résidant aux Etats-Unis d’Amérique avions fondé d’immenses espoirs sur le visite que le Sénateur Barrack Obama était sur le point d’effectuer en République Démocratique du Congo, notre pays lors de son dernier séjour en Afrique. Depuis près de cinq années, notre pays est placé sous l’Autorité de la tutelle administrative internationale de l’Ambassadeur américain William Lacy Swing. Nous espérions que cette visite aurait permis d’apporter une meilleure lumière à l’Administration et au Congrès américain sur l’effroyable désastre humanitaire qui, depuis quelques années, affecte plus de 60 millions d’hommes, femmes et enfants congolais. Malheureusement, des alibis ont été évoqués pour camoufler l’interdiction faite au Sénateur Barrack Obama d’accéder au territoire national congolais. Or, cette visite du Congressman aurait permis la collecte d’une masse d’informations aptes à éclairer la lanterne des Institutions dirigeantes américaines sur les circonstances encore non élucidées dans lesquelles se poursuit, depuis bientôt 11 (ONZE) années, une vaste campagne de destructions massives des vies humaines congolaises. Déjà, plus de 10 (DIX) millions d’hommes, femmes et enfants ont perdu la vie. Un véritable holocauste que certains puissants groupes d’intérêts s’acharnent de banaliser. C’est dans ce contexte que nous avons conçu de lancer le présent Appel pathétique et pressant en faveur de la mise en place d’une Commission spéciale du Congrès américain appelé à faire la lumière sur les responsabilités américaines dans les cinq dernières années de l’extrême aggravation du désastre humanitaire congolais et de la contrebande de l’uranium congolais par des réseaux terroristes internationaux au Congo-Kinshasa.

Outre les onze années de cette effroyable campagne de destruction massive des vies humaines congolaises,- Nous Patriotes congolais résidant aux Etats-Unis sollicitons des Institutions dirigeantes américaines quelques clarifications sur la politique étrangère américaine par rapport à la problématique de l’activisme des réseaux terroristes internationaux impliques dans la contrebande de l’uranium dans notre pays. En effet, les Patriotes congolais de l’intérieur et de l’extérieur déplorent l’option levée par la politique étrangère américaine accordant à la nébuleuse terroriste et criminelle un meilleur à celui réservé aux Forces patriotiques congolaises positionnées au sein de l’Opposition congolaise. Cette politique étrangère américaine au Congo-Kinshasa est en contradiction totale avec la politique édictée par l’Administration et le Congres américains engages dans lutte contre le terrorisme international. Une lutte pour laquelle les Dirigeants et le Peuple américains consentent d’extraordinaires sacrifices,- spécialement plus les 500 milliards de dollars us et près de 3000 de pertes en vies humaines. Aussi, les Patriotes congolais en appellent à une évaluation préalable à un réajustement au niveau de la mise en œuvre de la politique étrangère américaine en République Démocratique du Congo.

Nous, Patriotes congolais vivant aux Etats-Unis aimerions réitérer notre ferme détermination à œuvrer en faveur de l’édification d’un solide partenariat, mutuellement profitable, entre les peuples américains et congolais. A l’instar de la dynamique de partenariat américain qui a abouti à l’actuel essor économique et social de Union Européenne, des Pays asiatiques dont le Japon hier et la Chine aujourd’hui, de l’Amérique du Sud … Comme pour d’autres pays de la planète,- nous demeurons convaincus que le partenariat américain constitue le meilleur gage pour la restauration d’une Paix véritable et durable fondée sur la Réconciliation nationale inter-congolaise, de l’émergence d’un Etat de droit et de la démocratie dans notre pays. Seul ce partenariat pourra placer notre pays en meilleure position pour lutter contre la nébuleuse terroriste internationale qui a transformé notre pays en un gigantesque camp de concentration et d’extermination massive des vies humaines à l’instar de Auschwitz, Bunchenvald, Dachau, Birkenau, Midenek ou Hitler et ses milices Nazi procédaient à toutes sortes de tortures et à l’extermination massive des populations notamment juives. Le Peuple congolais est déshumanisé et contraint de vivre comme esclave dans son propre pays.

Excellence, Monsieur le Président,
Honorables Membres du Congres des Etats-Unis d’Amérique,
Autorité de la tutelle administrative internationale sur la République Démocratique du Congo, l’Ambassadeur Swing joue, depuis plus de cinq années, le rôle principal dans la gestion des affaires législatives, exécutives et judiciaires de notre pays. Tirant profit d’énormes prérogatives dont il est investi,- Mr Swing a fait le choix de rejeter les appels pressant en faveur de la recherche du consensus politique et de la Réconciliation nationale inter-congolaise, du respect des droits de l’homme et de la promotion de la démocratie dans notre pays. Cette option négative levée par l’Ambassadeur Swing a été imprimé à l’ensemble du processus électoral congolais. C’est pourquoi, nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, se posent la question de savoir si l’Administration et le Congrès américains sont parties prenantes aux cinq dernières années de la mise en œuvre de ces politiques anti-nationales congolaises. Certains considèrent que seule la responsabilité individuelle de l’Ambassadeur Swing est engagée depuis l’affaire des viols, violences et crimes perpétrés à très grande échelle par les Agents de la Monuc contre les femmes, des petites filles et enfants mineurs dans notre pays.

L’extrême gravite de la tragédie humaine congolaise a contraint l’Archevêque catholique de la ville Kinshasa, le Cardinal Frédéric Etsaou à prendre position et à proclamer : « La Communauté internationale devrait s’abstenir de toute tentative d’imposer au peuple congolais celui qu’il ne s’est pas choisi comme son Président. Toute tentative de ce genre serait un acte grave d’irresponsabilité et pourrait hypothéquer et entamer tout ce qui fait la fierté et le prestige de l’Occident et des USA. Non aux manipulations frauduleuses des urnes. Non à ce qui n’est pas la volonté du peuple congolais. Non à toute tentative d’imposer au peuple congolais un candidat devant juste satisfaire les appétits gloutons et prédateurs de ses commanditaires étrangers des ressources du sol et du sous-sol congolais. » Près d’une semaine après cette prise de position du Cardinal Frédéric Etsaou, l’Evêque Sud-africain, Monseigneur Desmond Tutu déclarait qu’ « Il faut être fou, pour ne pas s’inquiéter de ce qui se passe au Congo. »

L’autre aspect de la tragédie congolaise est, sans contexte, l’extraordinaire activisme des réseaux terroristes internationaux opérant en République Démocratique du Congo avec l’aval tacite de l’Ambassadeur américain William Lacy Swing, Autorité de la tutelle administrative internationale sur la République Démocratique du Congo. De très nombreuses enquêtes se sont penchées sur cette affaire dont celles publiées dans le journal anglais « The Sunday Times » (Août 2006). L’analyse des documents publies par « The Sunday Times » fait apparaître la coexistence harmonieuse, au Congo-Kinshasa, entre d’une part, les plus hauts Dirigeants de l’Etat congolais au nombre desquels se trouve l’Ambassadeur Swing et d’autre part les réseaux terroristes étrangers opérant dans notre pays avec la bénédiction et la protection du Président Mugabe. L’analyse sans complaisance des faits et documents retenus met en lumière la très nette contradiction existant entre d’une part, la politique étrangère américaine édictée à Washington D.C. par l’Administration et le Congrès américains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international et d’autre part la mise en œuvre de ces politiques étrangères américaines dans notre pays. En effet, aussi paradoxal que cela puisse paraître,- les faits établis par les enquêtes réalisées par « The Sunday Times » font apparaître l’extrême complaisance frisant la collusion entre d’une part l’Ambassadeur américain Swing représentant les intérêts américains au Congo-Kinshasa et d’autre part les réseaux terroristes internationaux cristallises autour du Président Robert Mugabe et son paravent, le dit « Joseph Kabila » : les et les autres faisant cause commune pour combattre l’Opposition patriotique congolaise cristallisée autour Mr Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président national de l’UDPS.

Pour une meilleure compréhension des faits évoqués ci-dessus, il s’impose d’avoir à l’esprit les faits politiques les plus marquants des cinq dernières années de la vie nationale congolaise,- spécialement la prise de contrôle de la direction de l’Appareil de l’Etat congolais par le Président zimbabwéen : c’est cela le phénomène dit de la zimbabwéisation de la République Démocratique du Congo par Mr Robert Mugabe. La zimbabwéisation de notre pays débute avec le coup d’Etat meurtrier perpétré le 16 janvier 2001 par les officiers militaires zimbabwéens affectés à la garde rapprochée du défunt président congolais Laurent Désiré Kabila. Commandité par Mr Robert Mugabe,- ce crime d’Etat avait permis au Chef de l’Etat zimbabwéen de prendre le contrôle total de l’Appareil de l’Etat congolais et, peu après, d’installer à sa tête son paravent chargé d’agir en ses lieux et place au poste de « Chef de l’Etat congolais ». Ce paravent n’était autre que le dit « Joseph Kabila. » Pour réussir cette mascarade, Mr Robert Mugabe avait mis à profit son extraordinaire capacité de manipulation et de ruse en s’assurant notamment la complicité de l’Ambassadeur Swing, Autorité de la tutelle administrative internationale sur la République Démocratique du Congo. Très vite après, le Président Robert Mugabe s’était rendu à Bruxelles et à Paris pour conclure des Pactes secrets avec certains anciens groupes d’intérêts colonialistes belges extrêmement intéressés à la « re-prise » du contrôle total la vie nationale congolaise. En ce compris les ressources naturelles congolaises.

Excellence, Monsieur le Président,

Honorables Membres du Congres des Etats-Unis d’Amérique,
Au terme du pacte secret conclu, en janvier 2001, entre Mr Robert Mugabe en Belgique et en France, les parties belges et françaises s’étaient engagées à tirer profit de ses excellentes relations avec ses partenaires de la Communauté internationale dans le sens de couvrir le crime odieux perpétré par Mr Robert Mugabe dans l’ancienne colonie belge. L’engagement pris par la Belgique et la France portait surtout sur les Etats-Unis d’Amérique et de la Grande-Bretagne réfractaires au système politique despotique imposé au Zimbabwe par Mr Robert Mugabe qui s’est toujours fait « re-élire » par des fraudes à très grande échelle. En outre, Mr Robert Mugabe avait mis à contribution ses excellentes relations avec le leadership politique sud-africain en charge de la « Médiation » sur la crise congolaise. Fort de ces alliances, Mr Robert Mugabe était assure que la Communauté internationale allait fermer les yeux sur ses pires méfaits au Congo. Aujourd’hui, les faits donnent raison a Mr Robert Mugabe. Devenu le plus grand propriétaire forestier au Congo et l’un des plus importants exportateurs du bois, de l’électricité, du diamant et autres minerais congolais, Mr Robert Mugabe considère qu’il est assuré de survivre à la banqueroute financière et aux destructions qu’il a opérées sur le gigantesque appareil économique du ZimbabwE. Agissant à l’ombre du dit « Joseph Kabila », son paravent,- Mr Robert Mugabe est en train de légitimer, par voie électorale, son Coup d’Etat de janvier 2001 au Congo-Kinshasa.

Pour atteindre son objectif,- le Président Robert Mugabe, avec le concours des plus actifs de l’Ambassadeur Swing pour évoluer sur ses deux axes stratégiques,- à savoir : d’une part, la mise à contribution des imprimeries sud-africaines pour produire un surplus de plusieurs millions de bulletins de vote et des urnes devant servir pour les opérations des tricheries planifiées à l’avance. D’autre part, la mise en œuvre des manœuvres visant à provoquer l’exclusion de la plus grande majorité des forces politiques et sociales majoritaires congolaises cristallisées autour du « Mandela congolais », le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba et son Parti, l’UDPS. Pour les auteurs de l’exclusion de l’UDPS,- il s’agissait d’un acte punitif sanctionnant une Organisation politique, l’UDPS, et son Chef politique qui exigeaient ni plus ni moins que la tenue des élections véritablement transparentes, libres, démocratiques. Outre l’exclusion, le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba avait eu droit à une très vaste campagne internationale de discrédit orchestrée par la Belgique, la France et leurs alliés africains proches du Président Robert Mugabe. Fondée sur les pires mensonges,- cette campagne de discrédit consistait à taire la très forte popularité du Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba en République Démocratique du Congo. Le plus grave résidait dans le fait que la Belgique, la France et leurs alliés africains s’étaient abstenus de faire état de la contrebande de l’uranium congolais et de l’activisme des réseaux terroristes internationaux avec lesquels ils coopéraient dans notre pays.
Outre l’exclusion du Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba et son Parti, l’UDPS,- il y avait le cas de très nombreux autres Leaders et Organisations politiques congolaises qui avaient fait confiance à la parole donnée par l’Ambassadeur Swing et la « Médiation sud-africaine » garantissant la tenue des élections véritablement transparentes, libres et démocratiques dans notre pays. Peu avant la date du premier tour des élections présidentielles,- vingt des trente trois candidats à la présidence avaient découvert et dénoncé le dispositif des tricheries de grande envergure mises en place par les imprimeries sud-africaines. L’Ambassadeur américain William Swing, Autorité de la tutelle administrative internationale avait fait le choix de laisser faire accordant ainsi son aval tacite à la mise en œuvre des tricheries programmées pour légitimer le Coup d’Etat meurtrier perpétré par Mr Robert Mugabe en janvier 2001. C’est dans ces conditions que se sont déroulés le premier et le deuxième tours des élections présidentielles congolaises. Malgré le bourrage des urnes du candidat dit « Joseph Kabila », paravent de Mr Robert Mugabe allié à la Belgique, à la France et à la Médiation sud-africaine,- une majorité extrêmement importante des populations congolaises avaient voté en faveur de Mr Jean-Pierre Bemba. Seul l’aval de L’Ambassadeur américain William Swing a permis la Commission électorale d’accorder la victoire à Mr Robert Mugabe agissant encore et toujours à l’ombre de son paravent, le dit « Joseph Kabila » : le Peuple congolais a refusé de verser dans la résignation. L’avenir est des plus sombres.
De ce qui précède, nous, Patriotes congolais vivant aux Etats-Unis d’Amérique, en appelons à la conscience universelle pour aider à mettre fin à l’holocauste du Peuple congolais : il s’agit de contribuer à la mise en échec du vaste complot ourdi par Mr Robert Mugabe et ses alliés contre le Peuple et la Nation congolaise.

Que Dieu protège et bénisse son Peuple aux Etats-Unis d’Amérique et en République Démocratique du Congo.

Pour les Patriotes congolais vivant aux Etats-Unis d’Amérique
Le Porte-parole

Jacques Matanda ma-Mboyo Kudia Kubanza