Alors, avant qu’il ne soit trop tard, deux mesures d’une importance capitale semblent rester à la disposition du pouvoir. Il s’agit de nommer sans délai la personnalité de consensus et procéder aux arrestations des auteurs des crimes commis contre les populations civiles.

A défaut, les dignitaires ainsi que les exécutants devront retenir « une seule chose » : qu’ils ne pourront échapper à la justice pour des crimes commis à l’encontre des manifestants qui n’ont fait qu’exercer leur droit et qu’ils relèvent de la justice internationale. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Guinée en 1978 ; la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ratifiée en 1989 et celle concernant la Cour pénale internationale, signée le 7 septembre 2000 et entrée en vigueur le 1er juillet 2002, ne sauront rester des lettres mortes. Quel que soit le soutien dont le pouvoir semble bénéficier actuellement de la part de quelques États notamment des puissances, cela ne pourrait être qu’éphémère, pensez au sort de Saddam Hussein et de ses acolytes, de Charles Taylor et ses acolytes, de certains extrémistes rwandais ou autres etc. Il est encore temps, sauvons notre Guinée qui nous a tant donné. D’où pourrait bien venir le sursaut salutaire que la Guinée mérite tant ? Des militaires ? De la société civile ? Des syndicats ? Des partis politiques ? ou pourquoi pas du pouvoir en place ?

voir la video : http://www.youtube.com/watch?v=4ycNFcMyaDc&eurl=

avec guineenews.org et aminata.com