Lettre ouverte aux Responsables politiques, Leaders des Partis politiques
démocratiques français, Responsables et Membres Groupes de pression, des Mouvements
des Citoyens, des altermondialistes, des Candidats déjà déclarés, potentiels ou
ayant renoncé à l’Election présidentielle 2007

Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Dominique Voynet, José Bové,
François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Jacques Chirac, Jacques Lang, Laurent
Fabius, Nicolas Hulot, Dominique De Villepin, Jean- Louis Borloo…

L’UDPS/BELUX vous demande, individuellement et collectivement, de faire tout ce qui
vous est possible et qui est dans votre pouvoir pour obtenir l’interdiction d’accès
au Territoire français, à l’occasion du 24ème Sommet Afrique-France qui se tiendra
en France (Cannes) les 15 et 16 février 2007, à Monsieur Hyppolite Kanambe, alias
« Joseph Kabila », le soit-disant « Président de la République du Congo élu ».

L’arrivée de cet homme sur le Territoire Français ne fera que souiller la Terre de
vos Ancêtres et les Assises du 24ème Sommet Afrique-France, décrédibiliser les
Leaders et les Dirigeants Français, discréditer le Peuple Français, décevoir tous
les démocrates et les humanistes du Monde, affliger l’opinion internationale,
décevoir et irriter les forces patriotiques et démocratiques congolaises.

Dans le cas où cet ennemi du genre humain arrive quand même sur le Territoire
Français, ce sera un véritable acte humanitaire et d’assistance à notre Peuple
méprisé, humilié et menacé de génocide et d’extermination si l’intéressé est, grâce
à votre action individuelle et/ou collective, capturé vivant, immédiatement arrêté
par le Juge français antiterroriste Louis Bruguière et transféré au Tribunal Pénal
International de la Haye.

En effet, comme le démontre le Document en annexe:

« L’imposteur rwando-tanzanien Hyppolite Kanambe, alias « Joseph Kabila » est l’un des
plus grands criminels de l’histoire de l’humanité imposé au Peuple Congolais par le
truchement d’une escroquerie et mascarade électorale avérée. Sa vraie place est, non
à l’air libre et encore moins au Sommet de l’Etat Congolais, mais en prison après
avoir été traduit devant le Tribunal Pénal international pour imposture,
esclavagisme, dictature, crime de génocide, viols et violences sexuelles,
corruption, trafic illicte d’armes, commerce dangereux d’uranium, blanchiment
d’argent sale, violations massives et systématiques des libertés des droits
fondamentaux de l’homme, tortures, pillage accéléré et inconsidéré des richesses
naturelles de la RDCongo, peines réservées aux esclaves (mutilations, peines de
fouet), traitements cruels, inhumains et dégardants, massacres à large échelle,
création et entretien des conflits armés, alliances avec les génocidaires, crimes de
guerre et crimes contre l’humanité ».

Mesdames,

Messieurs,

Le Bureau de Représentation de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social en
Belgique, au Grand Duché de Luxembourg et auprès des Institutions Internationales en
Belgique (UDPS/BELUX) a l’honneur de vous saluer et se fait le devoir de s’adresser
à vous, en votre qualité des leaders, dépositaires et héritiers des valeurs humaines
démocratiques et républicaines, Socle sur lequel est bâtie la Nation Française
depuis plusieurs générations et dont la France est l’un des Grands Porte-étendards
et Digne Porte-parole dans le Monde.

C’est pourquoi nous ne nous adressons pas aux leaders de l’Extrême Droite ou de
l’Extrême Gauche puisque, bien que, contrairement à la plupart d’entre vous, ils
nous disent la vérité sur leur mépris et leur haine contre nous et qu’ils soient nos
ennemis sincères et qu’ils nous combattent à visage découvert, sans hypocrisie et
sans masque, nous rappellent la Solution Finale appliquée par les Dirigeants du
IIème Reich allemand et demeurent fondamentalement les ennemis des valeurs humaines
démocratiques et républcaines du Monde civilisé.

Mesdames,

Messieurs,

Selon nos sources d’information, l’imposteur rwando-tanzanien, tyran et génocidaire
Hyppolite Kanambe, alias « Joseph Kabila », imposé au Peuple Congolais par les
esclavagistes et les prédateurs étrangers par le truchement d’une escroquerie et
mascarade électorale avérée s’apprête à venir participer au Sommet.24ème Sommet
Afrique-France qui se tiendra en France (Cannes) les 15 et 16 février 2006.

Notre Parti, UDPS, se bat depuis 1980, pour la reconquête de la dignité humaine de
notre Peuple, la sauvegarde et la consolidation de notre indépendance et de notre
souveraineté nationales et pour l’avènement d’un Etat de droit démocratique,
pluraliste, moderne et prospère, et donc pour l’insertion de notre Pays dans le
concert des grandes nations libres, civilisées, démocratiques, modernes et
prospères.

Il a été déjà suffisament démontré que les libertés et les droits fondamentaux de la
personne humaine ne sont pas des épiphénomènes, des appendices accesoires greffés
sur notre nature humaine, mais qu’ils sont des facultés inhérentes à la nature
intrinsèque même de l’homme. Leur respect est donc un thermomètre et un paramètre du
respect de la dignité humaine elle-même. Un homme ou un pouvoir arbitraire qui ne
respect pas les libertés et les droits fondamentaux de la personne humaine considère
les victimes comme des esclaves, des animaux et des objets.

Et si le mot « démocratie » souffre d’un excès de signification, d’une surcharge
sémantique inhérente à sa nature même, c’est puisqu’elle n’est pas seulement une
manière d’être des institutions, elle est plus encore une valeur et une exigence
morales. Or, cette exigence n’est pas définissable dans l’abstrait. Son contenu est
déterminbé à la fois par l’insatisfaction que procure une situation présente et par
l’image de ce que serait un ordre politico-social meilleur. La prétention d’élaborer
une définition scientifique et sans bavure du mot « démocratie » risque donc de ne pas
rendre compte du dynamisme intrinsèque dans l’idée démocratique et qui fait d’elle
l’un des facteurs les plus puissants de l’évolution et du progrès de l’homme, des
peuples et des sociétés. Toute l’histoire prouve que que la démocratie réalisée
n’est jamais qu’un moment du mouvement démocratique. Un mouvement qui jamais ne
s’arrête car, pour les hommes qui le suscitent, la démocratie est le Bien. Ainsi,
elle n’est pas seulement une formule d’organisation politique ou une modalité
d’aménagement des rapports sociaux: elle est une valeur. C’est cette valeur qui,
pour tous les êtres humains de tous les temps et de tous les continents y compris
l’Afrique, qui est l’inaliénable vocation des hommes à prendre en charge leur destin
individuel et collectif, à choisir librement leurs institutions politiques et les
meilleurs de leurs fils pour gérer l’Etat et qui constitue l’unité profonde profonde
de la démocratie au-delà de ses différentes conceptions et de son caractère à être
située dans l’espace et datée dans le temps.

Toutes ces conceptions de la démocratie s’enchaînent les unes aux autres comme
autant d’incarnations de l’idée démocratique qui se fait de plus en exigeante au fur
à mesure que ses impératifs sont satisfaits. Ce qui diffère, c’est la méthode
utilisée par les gouvernants pour réaliser la démocratie. Ce n’est pas l’attente des
hommes qui, dans tous les camps, placent en elle l’espoir d’une vie meilleure.

L’évolution de l’idée démocratique, dans toute société, , n’est pas l’effet de la
spéculation intellectuelle qui se serait attachée à approfndir le concept de
démocratie. Ce sont les transformations de la société qui ont provoqué
l’enrichissement de l’idée démocratique. Et l’évolution qui a affecté l’idée
démocratique a procédé par sédimentation et non par substitution.Le service de la
justice n’a pas supplanté, et l’un et l’autre n’ont pas été effacés par la gestion
de la prospérité. Certes, les données socio-politiques de chaque étape de
l’évolution ont marqué de leurs exigences l’idée démocratique. Mais la conscience
des gouvernés et des gouvernants a conservé la mémoire des services rendus par
l’étape antérieure. Si bien qu’aujourd’hui, la démocratie est lourde de toute la
substance dont, à chaque moment de son histoire, l’a enrichie l’attente des hommes:
La volonté d’instaurer une société juste n’a pas éliminé le souci le souci de
maintenir une cité libre. Et la gestion d’une société prospère ne saurait être
pleinement démocratique si elle néglige les impératifs de la justice. L’idée
démocratique doit donc sa densité à cette pluralité de significations déposée en
elle par l’histoire.

S’agissant de la société occidentale européenne, la démocratie, comme système de
gouvernement, a été précédé d’un long effort d’affranchissement humain, mental,
moral et spirituel au cours duquel , depuis les philosophes présocratiques du
« Je-avec-autrui-dans le monde-tourné vers l’absolu » », en passant par la Réforme
jusqu’aux philophes du 18ème siècle, s’est dégagée la reconnaissance de la liberté
foncière de la personne humaine. C’est ce mouvement qui a trouvé son aboutissement
dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789-1791 où s’enracinent
les droits qu’elle proclame dans une liberté inhérente à la nature humaine. L’homme
est libre, et c’est pour qu’il le demeure que l’exercice de la fonction politique
est aménagée de sorte sorte qu’il puisse le contrôler.

Entendue comme instrument et exigence à la fois de la liberté, de la justice sociale
distributive et du contrôle de la croissance et de la prospérité par la
collectivité, la démocratie apparaît dès lors comme inséparable du système politique
libéral (et non de l’ultra-libéralisme sauvage) et de la social-démocratie. Les
libertés et les droits fondamentaux que ces deux systèmes politiques protègent sont
des facultés que l’être humain doit à sa nature; il lui appartient à les réaliser.
Tout le système gouvernementale doit donc être aménagé de manière que le Pouvoir ne
puisse entraver cette entreprise. Le droit politique s’adosse à la liberté
individuelle qui est à la fois la « liberté-autonomie » (absence de contrainte,
sentiment d’une indépendance tant physique, morale que spirituelle) et la
« liberté-participation » (association des gouvernés à l’exercice du pouvoir politique
pour empêcher que ce dernier ne devienne arbitraire, esclavagiste, dictatorial,
répressif, génocidaire et prédateur). Et l’exercice de la « liberté-autonomie » et de
la « liberté-particpation » n’est possible que dans une société où sont respectés et
garantis toutes les libertés et tous les droits fondamentaux de la personne
humaine. Le droit politique nes e justifie que par la « liberté-autonomi »e et la
« liberté-participation » et n’a d’autre objet que que d’assurer l’épanouissement.de
la personne humaine. Nous ne disons pas que tout sera pour le mieux dans le meilleur
des mondes, mais si nulle entrave n’est apportée par le Pouvoir politique à
l’exercice de la « liberté-autonomie » et de la « liberté-participation », la condition
humaine ne pourra qu’être améliorée. Le droit au bonheur figure au nombre des droits
fondamentaux de l’homme. Et ce bonheur, c’est à chacun qu’il appartient de le
réaliser par son effort personnel et pa run usage judieux de sa liberté.

Veuillez agréer, Mesadames, Messieurs, l’assurance de notre haute considération.

Fait à Bruxelles, le 10 février 2007.