En avril dernier, Marlène Moré fut convoquée au tribunal correctionnel de Nantes soutenue par un comité de soutient, constitué quelque mois auparavant. Il avait été mené des diffusions de tracts (au moins une fois par semaine), des collages d’affiches et un blocage de train la veille du procès. Mais le procès de Marlène fut reporté au 10 septembre 2003. En effet, après avoir fait mijotée Marlène avec d’autres convoqués-es (pas sûr le même délit) dans la salle d’audience, le président a déclaré que cette affaire devait être jugée de façon collégiale. Il n’y avait qu’un président et un assesseur, hors il aurait fallu un président et deux assesseurs.
Aujourd’hui la date du procès approche et ne laisse plus beaucoup de temps pour manifester notre soutient à Marlène, notre rejet de la LSQ et par de la même de toutes lois répressives, telles LSI.
Il y a, en effet, eu un moment « à vide » après le procès, car nous ne pouvions continuer à lutter sans prendre un « temps mort » après plusieurs mois de lutte, si ce n’était se fatiguer, passer à côté d’autres luttes et risquer une trop faible mobilisation. La période estivale a aussi posé un problème pour programmer une remobilisation assez tôt. Il fut donc décidé lors de la dernière réunion qui eu lieu fin mai, me semble-t-il, de reprendre contact à la mi-août.

C’est pourquoi je vous avertis qu’il pourrait y avoir une réunion dans les jours prochains, afin de remettre en route le comité de soutient.
Nous avons déjà gagné une bataille pour le procès de François Thonier*, faisons encore mieux avec celui de Marlène.

*François Thonier est passé en jugement pour le même délit. Il a bénéficié d’un comité de soutient assez important qui s’est développer sur plusieurs ville en France.

Yves