Assis-toi bien devant ton écran

Ce soir je vais te raconter une histoire,

Qui s’est passée en France, y’a à peine un an

Dans ces cités dortoirs, provisoires, mouroir ;

Dans ces ghetto ou se mêlent dégoût, chômage

Désillusions, et ou on a la rage, quelque soit l’âge…

Commençons par le début ça se passe là à Clichy sous bois

27 octobre 2005, des gamins poursuivi par la Bac

Muttin Altun , Bouna Traoré et Zyed Benna

Des minots innocents, des potes beurs, turcs et black.

Deux resteront sur le carreau, électrocutés

C’est le début de la colère, pour les cités….

Les banlieues s’embrassent de Clichy à Montfermeil

Puis en Novembre c’est le pays entier qui flambe

Le pays qui s’éveil quand il a pu trouver le sommeil

Face à des gens que les médias appellent des bandes

Mais qui n’expriment que leur ras-le-bol

Et qui ne voyaient dans le feu qu’un porte-parole.

Une étincelle peut mettre le feu à toute la prairie

Disait un chinois du nom de Mao

Des jeunes, des moins jeunes, des assujettis au Rmi

Des chômeurs, des précaires, la France des marginaux

Marginalisés par le pouvoir qui les as exclus de la fête,

Ces gens ont fais la leur, chaotique et pas discrète…

On ne va pas faire le bilan de trois semaines

De désordre, d’émeutes, de troubles, de chahut,

Ca servirait à quoi ? Mais de façon certaine

Ca n’a pas changé grand-chose dans les ZUP, ZUS

Alors ressortons les zippo, mais faut traverser le périf

Et choisir le coeur de l’exploitation comme objectif.