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Appel à soutien !

L’Etincelle est un lieu militant associatif et autogéré qui a ouvert ses portes à Angers en février 1997. Le lieu accueille des collectifs de lutte, des assos musicales, c’est un lieu de concerts, d’expos, de débats, en même temps qu’un lieu d’expérimentation sociale qui se veut en rupture avec le système capitaliste. Tout ça vous le savez sans doute déjà. Comme dans la plupart des lieux de ce genre l’argent ne coule pas à flot, l’autofinancement est la garantie de notre indépendance mais il parfois difficile de joindre les deux bouts à la fin du mois. Or, nous avons été l’objet d’un cambriolage. Le fond caisse du lieu a été dérobé, ainsi que le fond de caisse de la librairies Les Nuits Bleues et enfin celui de l’association Survie. De plus, la table de mixage et des micros ne nous appartenant pas ont également été chourés. Enfin, le vélo d’un camarade… C’est un trou de l’ordre de 700 euros pour une trésorerie déjà fragile. Nous avons besoin de votre solidarité afin de rebondir et pouvoir continuer nos activités. D’avance merci.

Vous pouvez adresser vos dons à :

L’Etincelle, 26 rue Maillé, 49100 Angers.

Chèques à l’ordre de L’Association ACA.

L’Etincelle

Programme de mai 2006

Samedi 13, 20h30, 5 euros, concert :

La Fraction (punk mélodique déjà mythique – Paris) + Guest

Dimanche 14, 18h30, 5 euros, concert :

Reactionary 3 (punk à la No Idea, dans la veine Hot Water Music – Gainesville, Floride, USA) > http://www.myspace.com/reactionary3

Chicken’s Call (@-punk à la Harum Scarum – Grenoble )

Jeudi 18, 20h30, prix libre, vidéoprojection, prix libre :

Les dockers de Liverpool, Ken Loach, 1997, 50 mn.

Pour Ken Loach, cinéaste militant, la cause est entendue. La situation des dockers de Liverpool est emblématique des politiques néolibérales de précarisation du travail et de casse antisyndicale menées depuis Margaret Thatcher.
A l’origine de l’affaire, 500 dockers, par solidarité, refusent de franchir un piquet de grève. Très vite, la Mersey Docks and Harbour Company profite de l’aubaine, licencie les récalcitrants et propose de nouvelles conditions d’embauche : £4 de l’heure quelle que soit la difficulté du travail, contrats à la tâche, sans indemnisation des périodes de chômage technique, pas de congés payés, pas d’assurance maladie, pas de retraite : c’est la négation des acquis des luttes sociales du 20e siècle et le retour au travail précaire, quand les dockers étaient recrutés au jour le jour, à la tête du client.
Mais Les dockers de Liverpool n’est pas seulement un film politique. Dès les premières images, la caméra de Ken Loach trouve la bonne distance pour filmer les conséquences humaine de la lutte. Plus d’un an sans salaire, vivant de leurs économies et de la solidarité internationale, le combat des dockers est une course de fond, menée autant par les femmes que par leurs maris, loin de l’imagerie ouvrière classique.
Le coût de la lutte est élevé mais l’enjeu en est essentiel. Le sous-titre anglais du film,  » a story of contemporary morality  » en pose les termes : au delà de leurs conditions de travail, c’est leur métier, leur ville, leur culture, en un mot leur dignité que défendent les dockers.

Jeudi 25, 15h, rdv Pl. du Ralliement, ping-pong :

Ouaip, vous n’hallucinez pas, on organise une partie de ping-pong en plein centre d’Angers, avec une vraie table et tout et tout !

Samedi 27, à partir de 15h, Mega Underware :

Un après-midi avec la présence d’une bonne dizaine de distros d’Angers et d’ailleurs. Venez fouinez les bacs à la recherche de punk, hardcore, hip-hop, leectro, post-rock, musique décalée, etc.

Dimanche 28, à partir de 15h, atelier vélo :

Venez entretenir ou réparer votre petit bijou !

Lundi 29, 20h30, prix libre, vidéoprojection :

Surplus, Erik Gandini, 50 mn.

Documentaire qui met à mal le consumérisme effréné dont nous subissons
quotidiennement les attaques et qui renoue avec une certaine tradition du
documentaire très engagé.
Cet essai en forme de collage virtuose réalisé autour de John Zerzan,

dénonce les dérives du libéralisme, la coercition médiatique et publicitaire, la course insensée au profit et le gâchis produit par la société de consommation. Il préconise le retour à l’âge de pierre. Ses paroles croisent ici celles de Berlusconi, Bush, Chirac, Poutine, Bill Gates et Fidel Castro, sur des images des
manifestations de Gênes ou des dérives consuméristes (détritus,
management, publicité…). Collages, manipulation des sons et des
synchronisations, répétitions suggestives, montage incisif, musique dub et
électro, slogans martelés… le film utilise les mêmes techniques que la
publicité et les shows télévisés. Ironique à souhait, le documentaire
interroge plus qu’il ne dénonce…

+ L’ile aux fleurs…

Jeudi 1 mars, 20h30, Assemblée Générale de L’Etincelle :
C’est le moment de venir s’investir !

Tous les lundis à partir de 19h30 : permanence de Survie 49.

Tous les mardis à 20h30 : permanence de reflex-No Pasaran

Tous les mercredis à partir de 19h30 : Librairie Les Nuist Bleues

Le quatrième dimanche de chaque mois (sauf si il y a un concert de programmé), à partir de 15h : atelier vélo

Ciao