Les opposants sont toujours mobilisés. Le compteur Linky, qui doit équipé près de 35 millions de foyers en France, est toujours contesté. Un peu partout dans l’Hexagone, des marches sont organisées samedi pour s’opposer à la pose des compteurs à l’occasion de la journée nationale anti-Linky, comme c’est le cas de l’association Fréquence Vercors.

Pour ses membres, Linky n’a que des inconvénients. « Il y a la problématique de l’intrusion dans la vie privée, au niveau de notre santé physique et psychique », explique au micro d’Europe 1 Nathalie, qui met également en garde contre la « catastrophe écologique » et les « risques d’incendie ».

Envoyer un message aux autorités. Les compteurs doivent être installés dans la région à partir de juillet. « Le problème est plus pour les personnes pour lesquelles le compteur est installé hors de la maison. C’est pour cela qu’on se bat pour demander aux maires de prendre des délibérations pour que Enedis ne pose pas les compteurs dans la commune », explique de son côté Yves. Pour ceux qui se mobilisent, le but est de réunir au moins 5.000 personnes pour envoyer un message aux autorités. « On espère vraiment que cela va permettre à chacun d’avoir le choix d’avoir cet objet chez soi. Nous avons besoin de résister à ce qui peut nous être imposés », souligne de son côté Carole.

« Enedis touche pas à mon compteur », proclamait une grande banderole, tandis que les pancartes dénonçant le compteur communicant fleurissaient parmi les marcheurs. Le 26 avril, un collectif d’opposants au compteur Linky, dont 200 se trouvent en Gironde, a annoncé à Bordeaux avoir saisi en référé une vingtaine de tribunaux de grande instance en France pour demander de « surseoir à l’installation » de ces appareils.

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