un point de vue subjectif sur le lieu de jour du festival scopitone

le festival scopitone a pour but entre autre de valoriser l’usage des logiciels libres
(travail collaboratif, usage non-marchand, réappropriation de l’outil, etc) et la créativité
grace aux outils informatiques.

« Nous voulons faire découvrir cette autre culture du numérique, réactive, refusant la croissance de l’uniformité, de la pensée unique dans l’économie comme dans l’imaginaire. Par un aspect ludique de présentation, faire découvrir la création multimédia. »

Dans ce cardre un grand nombre d’assos sont mobilisées sur cet « évenement » comme par exemple
Linux nantes.

Le lieu de jour de ce festival est gratuit et se veut participatif. Les personnes qui
viennent ici peuvent ainsi découvrir des logiciels non-marchands de création musicale ou video entre-autre.

Moi je fais parti du collectif Indymedia Nantes et dans ce cadre je souhaite diffuser des pratiques subversives et critiques du « système » et des media en particulier. Pour ça j’ai donné accès à un mini-infokiosque avec des brochures sur les media et internet notemment…
L’idée, c’était aussi de donner acces au site pour que chacun-e puisse publier des contributions concernant cet « évenement ».

Je pense que beaucoup de choses intéressantes peuvent avoir lieu ici, notemment dans une approche collective, créative et ludique de l’informatique et de transmission des connaissances.

Mais (il fallait bien un mais) je me pose des questions sur le pourquoi d’un tel atelier. Ainsi aujourd’hui j’ai vu le maire de notre chère ville visiter le festival sponsorisé par la mairie. En même temps se déroulait un débat sur les accès libre à internet avec l’exemple de la politique municipale de Brest qui mettrait à disposition 4oo ordinateurs (a confirmer) pour « démocratiser » l’acces au nouvelles technologies. la ville de Nantes parait bien à la traine dans ce genre de pratique et pour moi le fait de sponsoriser un « évenement » comme celui ci rentre dans la même logique que le lieu unique en matière de « culture ». C’est se servir d’un festival comme caution (spéctaculaire et facilement médiatisable), c’est un peu l’arbre qui cache la foret…

De plus absolument aucune information n’est disponible concernant la LEN (voir le site de odebi.

Alors je me pose du coup des questions sur la présence d’indymedia dans un tel cadre…
n’est ce pas la encore la caution « politique » (bien que ce mot ne soit pas à la mode ici ;) d’un tel festival. vous voyez qu’on est en démocratie puisque même indymedia et sa critique radicale peut s’exprimer…
Mais bon vu que j’ai pas envie d’etre un puriste qui ne sort pas de son gettho, je me dis que pas mal de gens peuvent etre intéressé-e par une « autre » (c’est pratique ce mot ça permet de se distinguer sans préciser ce que c’est vraiment) approche de l’informatique et des nouvelles technologies. Et pour ça il faut les rencontrer ces gens, créer des situations qui permettent de suscite l’envie ou un truc comme ça.