PÉROU
ACTION URGENTE

DENONCONS LE RÉTABLISSEMENT DES PARLOIRS!
SOUTENONS LA GRÈVE DE FAIM DES CENTAINES DE PRISONNIERS POLITICOS
DANS LA PRISON MILITAIRE DE LA MARINE AU CALLAO ET DANS LES AUTRES PRISONS!
SUPPRESSION DU SYSTÈME INCONSTITUCIONAL D’ANTISUBVERSIVE !

Les associations Pérou en Europe dénoncent l’aggravation de la politique agressif, cruel, et brutal du gouvernement du Pérou contre le peuple péruvienne et particulièrement à l’encontre des prisonniers politiques. Suite à l’aggravation des conditions d’emprisonnement, et à que leurs demandes ont resté sans réponse les prisonniers n’ont pas eu d’autre issus que la grève de la faim. Après avoir constaté cette insupportable situation d’incarcération nos associations ont décidé de soutenir cette grève de la faim, qu’ils conduisent dans la prison militaire de la Marine au Callao depuis le lundi 3 de mai luttant :

« I. Contre la législation antiterroriste, contre la Cour antiterroriste spéciale d’exception, contre les lourdes condamnations ; pour un procès équitable juste avec de juges naturelles, selon les normes du code pénal et selon les normes procédurales du droit.
II Contre le rétablissement des parloirs dans les prisons ; pour le respect du droit à la visite, des liens sociaux et du droit à la défense.
III Contre l’harcèlement et la persécution des proches et des avocats. Pour le respect du droit à la visite, du droit à secourir et soutenir leurs proches dans les prisons. Respect du droit à la défense.
IV Solidarité avec la lutte du peuple contre la faim, la pauvreté ; pour du travail, contre l’abandon dans lequel ils prétendent les noyer, et pour le respect et satisfaction de leur demandes et droits fundamentals.
V. Nécessité d’une solution politique aux problèmes dérivés de la guerre interne : pour les incarcérés injustement, les persécutés, les disparus, les victimes, les exilés, les prisonniers politiques et de guerre et de ceux qui continuent en armes. »

Après l’arrestation des dirigeants du Parti Communiste du Pérou en septembre 1992, ils ont été jugés et condamnés avec plus de 2.000 prisonniers politiques par d’inconstitutionnels décrets. Les droits à l’intégrité physique et à la vie ont été supprimés. Suite à des arbitraires cours militaires, ils ont été livré par ordre de Fujimori « en garde » aux Forces Armées, a la Marine de Guerre du Pérou. Elle les a incarcéré au départ dans la Base Naval de San Lorenzo pour ensuite les incarcérer dans la Prison Militaire de la Base de la Marine au Callao qui ont nominé « Némésis ». Elle a été bâtie avec le but délibéré de servir à l’application de la ligne et politique répressive de l’état péruvien pour leur soumettre dans un illégal régime d’incarcération, d’isolement permanent et d’anéantissement systématique, avec une politique de haine et vengeance.
Les prisonniers politiques par leur action politique ont conquis leur droit au travail bien que limité et avec leurs luttes vers la fin de la dernière décennie ont arrache d’autres acquis avec le gouvernement de Fujimori et principalement pendant le gouvernement de Paniagua. Mais à aucun moment ces gouvernements ont respecté les droits établis dans la Constitution, dans le Code d’exécution pénale, dans les lois internationales et sans respecter la moindre norme des Nations Unies concernant la protection des personnes détenues o incarcères. Les prisonniers ont mené d’importantes luttes pour la fermeture de la Prison militaire de la Base de la Marine au Callao et ils exigent que les mêmes normes soient appliquées pour touts les prisonniers sans exception.
Le gouvernement de Toledo a endurcie ce système avec le décret 024-2001 du 19 d’août des 2001 pour essayer de légaliser l’incarcération de détenues civils dans les prisons militaires. Il se réfugie derrière la « sécurité nationale » malgré qu’il n’y a pas ni d’état d’urgence ni état d’exception comme l’exige la Constitution en vigueur. Ce règlement dicte un régime spécial qui est anticonstitutionnelle qui va à l’encontre su principe d’égalité devant la loi. Il fait appelle au article 118° de la constitution qui dit « on doit exercer le pouvoir de légiférer des règlements des lois sans les transgresser ni les dénaturer » mais ce décret va justement dénaturer ces lois, parce qu’ils ont été jugés par une Cour militaire. Le décret référence 25744 dite réglementé, n’établit nulle part l’incarcération des civils dans les prisons militaires.
De sa publication ce décret est illégal donc son règlement est nul. Encore plus de le 4 de janvier 2003 l’inconstitutionnel décret 25744 a été déclaré nulle par décision de la Cour Constitutionnelle. Par conséquent depuis cette date ce décret auquel ils font haute référence n’a plus de légalité parce qu’il a été expulsé du système légal.
Ce nul et illégal décret 024 restreint délibérément les visites des proches seulement à ceux du deuxième degré de consanguinité, niant la visite à d’autres proches et amis. L’objectif est d’annihiler l’être social du prisonnier, son essence humaine, limitant ses liens q’entre prisonniers. Le règlement permet aux chefs militaires de censurer touts documents, interdisant le droit d’opinion, d’expression, de la pensée, d’information et particulièrement le droit à la défense. Sur la base que tout qui est idéologique et politique est dangereux, ils empêchent la communication de tout document de recherche et rejette des entrevues avec les medias. Le droit à la défense est sérieusement restreint. Et en la nominant « visite spéciale » ils le soumet à des difficiles contraintes. La moindre protestation est qualifiée par les chefs militaires comme une faute grave donnant suite à des sanctions cumulatifs abusives.
Toute cette privation des droits s’aggrave avec la modification du règlement au moyen du décret 02 -2004, qu’imposent les parloirs pour la visite des proches et des avocats interdisant toute forme de socialisation avec l’objectif de les annihiler socialement. Ils interdisent tout contact direct et visuel avec leurs proches. Ils nuit ainsi le droit à la défense et cherche à l’interdire précisément quand le nominé mega procès de la Cour Antiterroriste est annoncé. C’est ainsi que le régime pénitentiaire dans la Prison Militaire de la Base de la Marine a régressé au pire qu’au temps de Fujimori.
L’imposition des parloirs dans la prison militaire de la base de la marine au Callao fait partie de la politique de haine et vengeance du gouvernement Toledo face aux acquis obtenus par les prisonniers. Elle répond au plan gouvernemental d’incarcérer pour toujours les prisonniers politiques. Son objectif est d’interdire l’action politique du Parti Communiste du Pérou pour détruire et faire disparaître communistes et révolutionnaires. Cette mesure arbitraire et abusive a été décide dans le cadre d’un combat opiniâtre entre ceux qui détient le pouvoir et constitue une provocation vis-à-vis des prisonniers politiques.
Les associations Pérou en Europe soutiennent la grève de la faim des prisonniers politiques. Nous dénonçons l’imposition des parloirs, nous dénonçons l’aggravation des conditions d’incarcération, nous dénonçons le non respect d’un procès équitable et le non respect des lois nationales et internationales.

DENONCONS LE RÉTABLISSEMENT DES PARLOIRS!
SOUTENONS LA GRÈVE DE FAIM DES CENTAINES DE PRISONNIERS POLITICOS
DANS LA PRISON MILITAIRE DE LA MARINE AU CALLAO ET DANS LES AUTRES PRISONS!
SUPPRESSION DU SYSTÈME INCONSTITUCIONAL D’ANTISUBVERSIVE !

Associations Pérou en Europe, 7 mai 2004
Mail : asope@terra.com

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