Le nouveau dispositif juridique concocté aux petits oignons par le nouveau Sinistre de l’Intérieur Bernardo « Gui » Cazeneuve contre les candidats au Jihad en Syrie n’est qu’un prétexte de plus pour nous bâillonner sous le sacrosaint prétexte de trouble à l’ordre public.

Depuis le patriot act mis en place par l’administration Bush en 2001, les gouvernements occidentaux, soucieux de faire taire toute remise en cause de leur politique hégémonique, criminelle et colonialiste n’ont eu de cesse de renforcer les dispositifs législatifs leur permettant de réprimer sous les prétextes les plus flous de lutte contre le terrorisme et de prévention de trouble à l’ordre public toute contestation sociale venant de leurs populations respectives.

Le dernier projet de loi sécuritaire du gouvernement de « gôche » ne déroge pas à cette règle ultra-sécuritaire et liberticide. Présenté en conseil des ministres en pleine période estivale, donc en loucedé, le mercredi 9 juillet afin de renforcer « les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme ». Cette merde sécuritaire qui vient renforcer un dispositif déjà digne des pires dictatures devrait être présentée aux députés à la fin du mois de juillet.

Restriction de la liberté de circulation

Ce torchon liberticide donc, prévoit d’empêcher le déplacement à l’étranger de supposés candidats au jihad, sous peine d’un emprisonnement de 3 ans ainsi qu’une suppression du passeport pour une durée de 6 mois renouvelables selon le bon vouloir de l’état saucialiste accompagné d’une restriction de déplacement au sein de l’espace de Schengen.

« Le projet de loi en question prévoit la création d’une interdiction administrative de sortie du territoire français afin d’éviter que certains ressortissants, majeurs ou mineurs, n’aillent se radicaliser en Syrie ou en Irak, pour représenter une menace à leur retour. Cette interdiction de sortie sera décidée par le ministre lui-même et d’une durée maximum de six mois, mais renouvelable aussi longtemps que nécessaire. A posteriori, elle pourra être contestée devant la justice administrative. »

Plus largement le texte permet d’amplifier la répression généralisée de toute contestation à ce monde de merde en renforçant dangereusement les droits et prérogatives de la flicaille à l’encontre de toute personne où groupe de personne (association de malfaiteurss en bande organisée) qui porterait atteinte, selon l’interprétation du Sinistre de l’Intérieur Bernardo et de ses larbin-e-s et autres barbouzes P { margin-bott au sacro-saint ordre public, comme au hasard, euh, à NDDL...

Toujours plus de censure

Les dispositifs prévus par le texte sont clairs, les sites qui feraient l’apologie du terrorisme où porteraient atteinte à l’ordre public, selon l’appréciation de la DGSI et de la DGSE (qui comme tout le monde le sait sont des experts en matière de respect des libertés individuelles et collectives), seraient tout bonnement censurés par les fournisseurs d’accès à internet.

Il s’agit là ouvertement d’un appel à la censure de tout site qui gênerait le pouvoir et l’ordre établi en permettant aux services de police d’interpréter à désir tous les amalgames et abus de restriction des libertés publiques déjà bien étriquées.

Le blocage administratif des sites faisant l’apologie du terrorisme

L’article 6 du projet de loi prévoit que les sites incitant à commettre des actes terroristes (mé que cé flou tout ça didondidon) ou en faisant l’apologie puissent être bloqués sans décision d’un juge. Une mesure qui s’inspire des dispositions prévues pour les sites pédopornographiques. Un nouveau dispositif sécuritaire qui permet surtout à la police de faire ce qu’elle veut et cela sans être encadrée par une justice de classe déjà très défavorable à toute contestation sociale de l’ordre établi.

Pénalisation de l’apologie du terrorisme

L’apologie du terrorisme est déjà fortement réprimée depuis la loi sur la presse de 1881, qui encadre la liberté d’expression. Le nouveau texte nous ramène donc à l’époque de la commune de Paris en donnant tous les pouvoirs aux pourfendeurs de libertés et autres enquêteurs etr chiens de garde de l’oligarchie capitaliste. Les sanctions pénales seraient également renforcées.

Cybercriminalité : Les hackers en ligne de mire

L’article 12 du texte modifie la loi qui réprime « l’accès frauduleux à un système de données automatisées », les piratages et tentatives de piratage. Le fait de pirater un site pourra désormais être considéré comme un délit commis « en bande organisée », terme qui permet toutes les interprétations judiciaires les plus répressives.

C’est open bar pour la police

L’article 6 prévoit, en outre, une modification des « dispositions du code de procédure pénale afin que les délits de provocation aux actes de terrorisme ou d’apologie de ces actes ne soient soumis qu’à certaines des règles de procédure concernant les actes de terrorisme comme (…) la possibilité de procéder à des surveillances, des infiltrations, des écoutes téléphoniques lors de l’enquête de flagrance ou de l’enquête préliminaire, des sonorisations et des captations de données informatiques …  » à la seule appréciation des services de police, donc, et même si « il n’est en effet pas justifié que l’ensemble des règles de procédure prévues en matière de terrorisme soient applicables à ces délits. »

Toutes et tous terroristes donc… avec les saucialistes

Pour celleux qui voudraient lire cette daube sécuritaire dans son intégralité, je mets le lien en PDF ici :
http://www.youscribe.com/Product/Download/2474007?embed=true&key=ca213078ef5f64d8fcc5417a675aa28b9451cc15&format=1

Zadist
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