La filière bois énergie prévoit de couper et déchiqueter des centaines de milliers de tonnes de bois, idéalement jeune, pour ensuite en faire des granulés. Ces résidus de haies et forêts broyés sont ensuite utilisés pour produire de l’électricité et de la chaleur au sein des centrales de cogénération à biomasse, ou utilisés dans des chaudières via des filières locales.

Cette idée de chauffer les bâtiments des collectivités locales, des entreprises, voire même produire de l’électricité grâce au bois déchiqueté afin de pouvoir industrialiser la « ressource », n’est pas nouvelle. Elle a cependant nécessité de la recherche, des investissements conséquents, un fort soutien économique et politique : du greenwashing bien ficelé.

Au début des années 2000, et en France plus particulièrement à partir du grenelle de l’environnement, les acteurs politiques souhaitent lancer « la croissance verte » : l’écologie ne doit pas être un fardeau, un symbole de décroissance économique, elle doit être le moteur d’une nouvelle économie, d’une croissance retrouvée… Pour d’autres, il faut simplement taire la contestation écologique grandissante et mater les idées anti-productivistes.

Le grenelle de l’environnement devient une belle occasion de vendre des solutions vertes adaptées au système économique capitaliste.

Une grande partie du monde de l’entreprise, associée à part entière à ce non-événement écologiste, appuiera ainsi fortement pour une orientation capitaliste des politiques environnementales, urbanistiques, énergétiques, etc. Les politiciens se chargeront rapidement de la mettre en œuvre.

Le développement de la filière bois énergie est une des priorités de cette nouvelle politique. « La France est dotée d’une ressource exceptionnelle et inexploitée, il est temps de valoriser son potentiel » entend-t-on alors claironner ces dernières années.

L’oligarchie politique et économique est parvenue à imposer jusqu’ici la filière bois énergie.

Par l’article qui suit, nous espérons que nombre de collectifs se constitueront partout en France, et ailleurs dans le monde, contre cette destruction généralisé de nos haies et forêts !

N.B : nous nous sommes essentiellement arrêtés ici sur l’exploitation des haies par cette filière, mais la destruction des forêts par cette dernière mérite tout autant notre opposition !

 

1 – Le productivisme agricole ou la destruction du bocage

Le remembrement de nos campagnes, commencé dans les années 50, a été d’une ampleur catastrophique. En 100 ans, ce sont 1.400.000 km de haies qui ont été rasés en France, soit les trois-quarts de celles-ci ! La coupe à blanc du bocage a eu beau décroître, les haies disparaissent encore quotidiennement de nos campagnes, entraînant avec elles une perte parfois irrémédiable de biodiversité, de fertilité et de structuration des sols.

Le productivisme agricole, initié par les États européens et l’industrie agricole naissante à la sortie de la seconde guerre mondiale, a nié tout aspect du vivant qui n’était pas utile à une politique économique basée sur le court terme, à une politique du profit.

Ces haies, dignes d’un temps révolu où la gratuité des ressources et l’autonomie étaient essentielles, devaient disparaître des paysages au profit de champs mornes et uniformisés, propres à l’extension du productivisme agricole.

Cette politique fut rendue possible à cause d’une énergie pétrolifère peu onéreuse, d’engrais et de pesticides épandus massivement, du machinisme toujours plus conséquent, de la spécialisation des paysans, la concentration des fermes, etc.

L’exploitation agricole était née, détruisant le paysage bocager entretenu jusque-là de manière durable par les paysans.

Une minorité non-négligeable d’agriculteurs, que l’on préférera nommer paysans, ont résisté au productivisme agricole et à la destruction du paysage bocager, préservant ainsi le quart des haies du paysage français, la fertilité de nos sols, la qualité de notre environnement et la diversité du vivant.

Cependant, le bétonnage toujours plus conséquent de nos territoires (un petit département disparaît sous le béton tous les cinq ans, soit l’équivalent de la Bretagne en 25 ans !), la disparition toujours plus inquiétante des petits paysans, la concentration des fermes et la standardisation des paysages continuent de plus belle !

La structuration rapide de la filière bois bocage énergie risque d’accroître ce triste constat.

 

2 – Le plan de bataille de la filière bois énergie

En Bretagne, deux projets de centrales à bois géantes (l’un à Brest et l’autre à Rennes), consommeraient à eux deux 200 000 tonnes de bois déchiqueté issus de forêts et de haies, soit l’équivalent de 70% de la « ressource disponible » en bois de la Bretagne ! (voir numéro 419 de la revue Silence)

En France, une quinzaine de projets de cette envergure sont en projet ou en voie de construction !

Illustration 1: La centrale de cogénération de Rennes en construction.

La ressource en bois s’épuisant rapidement, les entreprises chargées de ces projets ont la solution : elles envisagent de se fournir en bois grâce aux forêts d’Europe de l’Est et du Canada !

Nous pouvons également citer l’exemple du projet d’une scierie de cogénération à bois dans le Morvan, stoppé par le conseil d’état le 8 octobre 2013 après deux années de lutte. L’entreprise prévoyait la découpe de 500 000m3 de bois par an pour alimenter une chaufferie de 12m3 ! La forêt du Morvan dans toute sa biodiversité et telle qu’on la connaissait, aurait pu disparaître en une dizaine d’années ! Voir à ce propos le site internet de l’association qui défend la forêt du Morvan et le site internet de la ZAD du bois de Troncay.

Ces méga-projets s’accompagnent de la création de filières locales destinées à alimenter en granulés de bois des chaudières de collectivités, d’industries et de particuliers. Ces filières locales, bien que moins impressionnantes au premier abord, peuvent avoir les mêmes besoins que ces méga-centrales de cogénération !

Pour exemple, la filière locale naissante du Pays de Retz, en Loire-Atlantique, nécessitera 5000 tonnes de bois déchiqueté issus des haies en 2014 ! Dans la région des Pays de la Loire, 400 000 tonnes de bois déchiqueté devront sortir du bocage et des forêts pour alimenter les filières locales !

Nous savons qu’il faut l’équivalent de 8km de haies pour 400 tonnes de bois déchiqueté, ce qui nécessitera donc l’équivalent de 8000 km de haies pour alimenter en bois déchiqueté la région des Pays de la Loire !

Une fois que cette filière aux multiples contours aura détruit toutes les haies bocagères centenaires, coupé toutes les forêts diversifiées de France, que restera-t-il de cette filière ? Quel en sera le « coût » écologique ?!

 

3 – De l’importance de la haie centenaire et de l’absurdité de la filière

La mise en œuvre de la filière bois énergie rendrait impossible le maintien des haies centenaires, de haies bocagères remplissant tous leurs rôles.

Les acteurs de cette filière préconisent soit un recépage à la base, soit de couper l’ensemble de la haie en épargnant quelques arbres et arbustes. Ces deux pratiques ne permettent pas à une haie bocagère d’exister pleinement, de remplir tous ses rôles et d’abriter un véritable écosystème bio-diversifié.

Certains acteurs de la filière vont encore plus loin en administrant le principe de la coupe à blanc, détruisant ainsi totalement la haie bocagère !

Nombre de fausses idées sont d’ailleurs répandues par cette filière pour justifier la coupe des haies centenaires : « pourrissement du bois, il faut bien s’en servir », « vieillissement de la haie » « entretien nécessaire » « préservation du bocage »(sic), etc. Il est peut-être temps de rétablir certaines vérités ! Une filière sous perfusion économique La filière bois énergie est fortement dépendante des subventions publiques. En effet, sans ces subventions, la filière ne serait tout simplement pas rentable. Subventions pour l’achat du matériel, pour les chaudières collectives, pour la réimplantation des haies,etc. De 10 à 40% du coût d’installation des chaudières à bois déchiqueté serait ainsi subventionné par l’État et les collectivités locales. Il s’agit tout simplement d’un soutien déguisé à une industrie qui vise le profit à court terme, et non la valorisation de notre environnement ! « Renouvelable » vous dites ? Selon les promoteurs de la filière, le bois serait une énergie renouvelable et la filière participerait à un nouveau paradigme énergétique. L’énergie carbonée dépensée tout au long de la filière (abattage, broyage/déchiquetage, transport, séchage, conditionnement,…) n’est pourtant pas anodine. Il est nécessaire de battre en brèche certaines idées reçues sur cette énergie soi-disante renouvelable. D’une part, la plantation d’un arbre n’annule pas la combustion d’un autre. En effet, le Co2 dégagé tout au long de la filière, ainsi que la construction des outils nécessaires à sa mise en place, n’est pas pris en compte dans le « coût environnemental » de ce projet. D’autre part, contrairement à ce qui a pu être dit, un vieil arbre stocke bien plus de CO2 qu’un jeune arbre. Il faudrait donc préserver une majorité de nos arbres pour qu’ils puissent vieillir le plus longtemps possible ! Enfin, une vieille forêt ou une vieille haie produit beaucoup d’humus par la quantité de racines, de branches, de feuilles qu’elle contient, tandis qu’une jeune forêt ou une jeune haie n’aurait pas le temps de voir son humus correctement se former et s’accumuler. Or nous savons que l’humus est l’un des plus grands pièges à carbone de la planète ! Un jeune arbre que l’on couperait tous les 25 ans, comme le préconise la filière bois énergie, ne remplirait pas son rôle de producteur d’humus et de stockage efficient du CO2. Le bocage ne serait plus un piège à carbone mais un émetteur de carbone ! Nous sommes donc loin d’une ressource en énergie renouvelable qui est censée dépenser moins d’énergie qu’elle n’en produit , ne participant pas à l’augmentation de C02 dans l’atmosphère ! Cela nous fait songer à l’arnaque capitalo-verte des agrocarburants…

Les rôles primordiaux des haies centenaires Les pratiques agricoles productivistes provoquent une perte conséquente d’humus dans les sols. En effet, le labour déstructure ceux-ci, provoquant une importante érosion (éolienne et hydrolienne) et rejetant dans l’atmosphère une grande quantité de carbone stocké grâce à l’humus !

Les haies centenaires permettent de retenir, à travers leur important système racinaire et la structuration puissante du sol humifié, une partie de la terre lessivée par le vent et la pluie.

Par ailleurs, les inondations sont accentuées par la destruction du bocage, de même que par l’artificialisation des sols. Les racines profondes des vieux arbres et arbustes servent de relais entre le sol et les nappes phréatiques, permettant à l’eau de s’infiltrer en profondeur, au lieu de ruisseler sur les champs. Sans ces précieux arbres centenaires et talus boisés, nous connaîtrons de plus en plus de crues soudaines et violentes, de glissements de terrain, d’inondations, de ravinements !

A contrario, en période de sécheresse, les haies permettent à l’eau du sous-sol de remonter, par évapotranspiration des plantes qui la composent, humidifiant ainsi l’atmosphère du champ.

Nombre d’agriculteurs pensent aujourd’hui qu’une haie bocagère d’un mètre d’épaisseur suffit ou qu’il n’est pas nécessaire d’avoir les cinq strates de végétation (arbres de haut jet, arbres de moyenne taille, arbustes, lianes, plantes couvrantes au sol).

Avec une haie pareille, l’agriculteur aura effectivement tendance à se demander quelle fonction elle remplit, et à se tourner sans réfléchir vers les arguments techniques et économiques de la filière bois bocage énergie !

Mais sait-on qu’une haie bocagère doit être de cinq à six mètres d’épaisseur, au minimum, et composée de cinq strates afin que son effet climatique (brise-vent en particulier) soit optimal ?

Ainsi, une haie épaisse et stratifiée protège les cultures du vent, de la chaleur et du froid excessifs sur une longueur égale à 25 fois la hauteur de la haie. Le rendement des cultures est ainsi amélioré, tandis que l’apparition de l’humus et de la biodiversité du sol sont favorisés dans les parcelles et champs adjacents.

Une haie centenaire nous procure bien sûr des plaisirs indéfinissables, gratuits, hors du temps et en cela essentiels. Les haies, auxquelles on a laissé le temps d’évoluer, sont un terrain de jeu infini pour les enfants qui peuvent y construire des cabanes, s’inventer des aventures merveilleuses à travers le lierre épais et les branches tortueuses d’un vieux châtaigner, observer avec attention la foule d’insectes et d’oiseaux évoluer autour de lui… Avec les plus grands, l’enfant peut apprendre à cueillir les multiples petits fruits délicieux de nos haies, apprendre le nom de plantes qui remplissent de nombreux rôles phytothérapeutes et nutritifs, et simplement contempler la nature qui l’environne. Si la filière bois énergie parvenait à s’installer, nous aurions droit à des haies d’une piètre diversité, composées d’espèces choisies pour leur rendement rapide et conséquent en bois, bien trop jeunes pour remplir tous leurs rôles! Or une haie composée de différentes espèces et variétés, de toutes ses strates, d’une bonne épaisseur et centenaire, assure le gîte et le couvert à tous les auxiliaires indispensables à la santé des cultures agricoles !

Enfin, cette vie, qui habite la haie centenaire et diversifiée, n’a pas demandé à ce que l’on gère « durablement » (sic) son habitat permanent. L’arrachage des haies, leur déchiquetage, tue quantité d’êtres vivants, qui ont toute leur importance pour les écosystèmes, et ce parfois en dehors d’intérêts propres à l’espèce humaine !

 

4 – Les alternatives à cette filière

Un véritable entretien des haies

La haie fut créée par l’homme, lorsqu’il est passé d’une agriculture agro-sylvo-pastorale à une agriculture où la forêt n’avait plus sa place.

Mais le paysan savait autrefois entretenir une haie, c’est-à-dire prélever durablement les ressources en bois, en fourrage et en fruits qu’elle procurait; pour cela, il lui fallait garantir qu’elle soit épaisse et diversifiée. La haie remplissait ainsi correctement ses nombreux rôles.

Le paysan faisait ainsi vivre son pays en le préservant durablement.

Il existe deux manières principales d’assurer la pérennité de la haie centenaire tout en prélevant du bois : le recépage des arbustes et des arbres de haut-jet (arbres-tétards ou coupe en trogne), ainsi que l’émondage : la coupe de plus de la moitié des branches de l’arbuste et de l’arbre.

L’arbre et l’arbuste reprennent alors de la vigueur en créant de nouvelles branches avant d’être à nouveau coupés, et cela durant de nombreuses années.

Au lieu de déchiqueter toutes les branches des haies pour chauffer des bâtiments énergivores, une des solutions serait d’en faire du BRF (Bois Raméal Fragmenté) utilisé comme paillage protecteur et fertilisant. Ce qui permettrait en outre de protéger les sols de l’érosion, de diminuer fortement les besoins en eau et les impacts de sécheresses, de préserver et d’augmenter la vie du sol et sa fertilité ! Le reste des branches pourrait servir soit à une utilisation domestique, soit laissé dans les haies afin qu’un humus conséquent et une vie importante y perdure.

Cet entretien des haies ne pouvant être effectué à la chaîne par du gros machinisme (ou sinon en abîmant sérieusement l’arbre), la filière bois bocage énergie n’y voit évidemment aucun intérêt !

La haie ne vieillit pas, elle se régénère !

Certains promoteurs de la filière utilisent l’argument du vieillissement des haies pour justifier leur coupe à blanc tous les 25 ans. Ce n’est qu’une pratique absurde et destructrice de plus, justifiée par des notions de rentabilité économique !

Parler de vieillissement des haies ne signifie d’ailleurs rien en soi, puisqu’une haie peut se régénérer toute seule. Nous pouvons aussi y réintroduire, au fur et à mesure des années, dans les trouées qui pourraient apparaître, de nouveaux arbres ou arbustes et prélever de temps en temps des arbres morts (attention à ne pas trop en prélever car ils sont d’une grande richesse écologique).

Du rôle de chacun-e pour préserver les haies centenaires

Au lieu de conforter les agriculteurs dans leur vision d’une haie trop encombrante et qui ne rapporte rien, à moins de participer à la filière bois bocage énergie, ne pourrait-on pas redonner à la haie toute son importance, toute sa valeur intrinsèque ?

Ne devrait-on pas mieux informer les agriculteurs sur les fonctions de la haie, sur son écosystème, sur ce qu’elle peut lui apporter en dehors d’un intérêt économique?

Ne pourrait-on pas réapprendre à entretenir les haies manuellement, pour nos propres besoins ou pour ceux de notre entourage proche ou familiale?

Cela pourrait permettre d’éviter les dérives d’une industrialisation de la ressource en bois, de préserver durablement les haies et de mieux ressentir l’impact qu’a l’entretien du bocage sur l’écosystème.

Nous pourrions aussi rendre certaines haies communes à toutes et tous les habitant-e-s du territoire, afin qu’ils participent de concert à leur entretien et préservation, en organisant par exemple des chantiers collectifs de plantation et d’entretien des haies, des visites pédagogiques en lien avec les paysan-ne-s.

Les solutions ne manquent pas pour que le bocage soit réapproprié par l’ensemble des habitant-e-s d’un territoire, et que la haie retrouve sa place au sein de nos paysages !

L’exploitation de nos forêts et de notre bocage à une échelle industrielle, renvoient aussi à des problématiques essentielles qu’évitent d’exposer les acteurs de la filière bois énergie.

Ainsi, qu’en est-il de la réflexion sur l’utilité de chauffer au bois de gros bâtiments, tel un complexe aquatique dans le Pays de Retz ? Une réflexion avec l’ensemble des habitant-e-s a-t-elle été menée sur la conception même du bâtiment et sur son utilité, sur le fait de la chauffer grâce au saccage des haies voisines ?

Nous savons que nous pouvons concevoir des bâtiments autonomes au niveau énergétique, mais la volonté de réaliser de tels édifices existe-t-elle réellement au sein du champs politique ?

Aurait-on sciemment oublié le scénario NégaWatt…?

Qu’en est-il de la réflexion sur notre consommation énergétique ? Sur cette exploitation des « ressources » de la planète pour toujours plus de croissance ?

Mais pour quelle croissance au fait ? A qui cela profite-t-il réellement ?!

 

5 – Conclusion

Il est peut-être temps de cesser d’attendre des solutions venues d’en haut.

De ne plus se laisser berner par les discours fallacieux d’entreprises ou de partis (quels qu’ils soient) à propos de l’environnement et du développement durable, tandis que leur but premier est la recherche du profit à court terme !

Malheureusement, de nombreuses associations écologistes ou acteurs du territoire participent à cette logique, en soutenant la structuration de la filière bois bocage énergie.

Nous leur demandons de stopper dès maintenant leur participation à cette destruction de notre environnement !

Avons-nous envie de proposer aux générations futures un paysage bocager mité, standardisé, aseptisé, où chaque ressource vivante est assimilée à une plus-value marchande? Qu’en serait-il de notre propension à nous émerveiller devant de tels paysages ainsi que des nombreuses fonctions écologiques qui ne seraient plus remplies ?

Cessons de considérer la nature comme un outil à notre service car elle est à la fois notre habitat et notre alliée !

Nos haies et forêts ne seront jamais marchandables !

Mobilisons-nous contre la filière bois bocage énergie et le monde qui va avec !

Des paysans bio permaculteurs du Pays de Retz (Loire-Atlantique)

Si vous souhaitez nous contacter pour participer à la constitution d’un collectif local d’opposition à la filière dans le Pays de Retz et dans le 44, pour nous soutenir ou poser une question : stopboisenergie.pdr@riseup.net