14h45 : Les cathos-intégristes de SOS-Tout Petit commencent leur prière sur le parvis de l’église St Nicolas. Les chants et slogans redoublent d’intensité.

15h : À 100m de là, dans une rue adjacente, une bande ostensiblement d’extrême droite est rassemblée sur la terrase du café « La Provence ». Plusieurs participant-e-s au rassemblement de défense du droit à l’avortement et la contraception libre et gratuite, décident de ne pas leur laisser la rue. Les fachos sont chargés, une confrontation a lieu, vite interrompue par les forces de l’Ordre. Les fascistes sont armés, gantés, pour certains casqués : ils sont venus provoquer avec l’intention d’en découdre. Ils crient des slogans racistes et nationalistes. Une fois de plus, la police protège l’extrême droite, laisse les fachos libres de leurs mouvements.

15h30 : Retour devant St Nicolas, les cathos-intégristes finissent leur prière de rue sous les huées et les sifflets, s’ensuivent des slogans hostiles repris par la foule rassemblée.

L’extrême droite, à Nantes comme ailleurs, se regroupe et s’organise. Derrière la façade représentée par les intégristes et autres composantes de la « manif pour tous » se cachent des militants d’extrême droite aux méthodes violentes, fascistes.

Au delà des gesticulations -plus ou moins- agressives de groupuscules comme l’Action Française, l’Action Française Universitaire, Génération Identitaire, SOS Tout Petit, c’est une politique générale d’expulsions massives de sans papiers, de refus du droit au logement pour tous, de propos de responsables politiques, du FN au PS que nous combattons…

La lutte antifasciste est une nécessité et elle est bien l’affaire de tout-e-s. Notre réponse ne peut être qu’une offensive populaire et massive face à cette menace brune.