Une vingtaine d’antifascistes résolus à ne pas leur laisser la rue se rassemblent spontanément autour de 21h. Une banderole et une sono crachent des chansons mécréantes, engagées ou ironiques face à la trentaine d’intégristes qui doivent se replier sous le drapeau tricolore de la préfecture, avec leurs étendards bleus et roses et leurs bougies.

Un drapeau noir est hissé sur un poteau juste en face de l’édifice policier, sous le regard hagard des obscurantistes.

Face au rassemblement joyeux des antifascistes, les homophobes se découragent et plient bagage au bout d’une petite heure.

Homophobes, intégristes, fachos : la rue ne vous appartient pas.