Pour caractériser le déclin du système capitaliste nous avons souvent évoqué, à l’instar de Rosa Luxemburg, la réalité d’une sorte de « peste » venant s’abattre « sur la civilisation ». La première décennie du XXIe siècle montre que les phénomènes traduisant le pourrissement sur pied d’une société malade se sont exprimés par une exacerbation des contradictions du système capitaliste. Ces contradictions, prenant une ampleur croissante, ont ouvert les portes aux démarches les plus irrationnelles, aux catastrophes en tout genre, générant une sorte d’atmosphère de « fin du monde » qu’exploitent les Etats avec cynisme pour maintenir leur emprise sur des exploités de plus en plus mécontents, pour faire régner la terreur, tout comme le font, à leur échelle, les sectes religieuses et autres charlatans.

Pour le CCI, cette réalité, liée à la phase ultime du système capitaliste, souligne que les enjeux pour le futur de l’humanité sont énormes. L’alternative reste bien : « socialisme ou destruction de l’humanité » ! Malgré tous les dangers contenus dans la situation et la phase historique actuelle, le futur reste bel et bien dans les mains de la classe ouvrière.

Afin de mieux comprendre cette réalité et les enjeux qui en découlent, nous pensons nécessaire de revenir sur les fondements théoriques qui ont amené le CCI à développer le concept de « décomposition du système capitaliste ». Nous republions donc un de nos textes fondamentaux sur cette question, intitulé : « La décomposition, phase ultime de la décadence capitaliste » et publié en mai 1990 (Revue Internationale n° 62).

Lire suite : http://fr.internationalism.org/icconline/2013/la_decomp….html

Courant Communiste International