» Dans les pays hautement mécanisés, les aliments en boîte, la conservation par le froid, les arômes synthétiques, ont fait du palais un organe quasiment mort. « 

George Orwell ( 1936 )

L’idée de l’odeur
N’est que l’odeur de l’idée
Pour paraphraser feu (1903-1950) George Orwell
« Je pensais – alors –
Je le pense encore –
Que le pire criminel
Que la Terre ait connu
Est moralement supérieur
Aux juges qui décident de sa pendaison »
Et nous mangeons de l’artificiel
Car tout est industriel
Et nous fabriquons de l’artificiel
Pour un jour, tous les organes artificiels
Depuis longtemps, le processus est enclenché
Nos corps sont en mutation
Programmés pour s’adapter aux poisons
A la nourriture empoisonnée
Il faut la mithridatisation
Il faut s’adapter
A l’industrialisation généralisée
Le naturel dit biologique
Est lui-même, contaminé par le chimique
Travaux dits manuels
Qui sentent la sueur
Travaux dits intellectuels
Qui sentent le parfumeur
Tous participent à la même aliénation
Tous ont la même destination
Tous subissent la même exploitation
Le travail de l’aliénation
Est l’aliénation qui nous travaille
Dans toute sa mécanisation
Dans toute sa robotisation
Nous ne sommes qu’un outil
Nous en sommes le fruit
Chaque classe en écriture
Sur le livre de l’idéologie
Chaque classe a ses fournitures
Son prêt-à-porter, son alchimie
Chaque classe a ses propres mots
Qui à force d’être répétés, rendent idiots !
Et le mot du préjugé
Devient le préjugé du mot
Ce qui est tout de même ballot
Se faire exploiter en costume
Ou en salopette, sur le bitume
C’est de l’exploitation, le même grelot
Même si le labeur physique
Est réputé plus éprouvant, que le labeur psychologique
Mais la déréliction
Ne connaît pas la séparation
Cela fait des décennies
Que d’aucuns dénoncent
La mauvaise bouffe, ô vilenie
Le capitalisme vert entend les semonces
Il ne suffit pas de vouloir
Il faut en avoir le pouvoir
Aussi, seules certaines bourgeoisies
Peuvent freiner et s’opposer la tyrannie
Des pesticides, qui sont une industrie
La société des machines quantiques
Est un cancer
Elle fait de nos esprits mécaniques
La société des maladies et des cancers
Et il y a de ce fait, beaucoup de mutuelles
Dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
En 1950, les contribuables américains
Payaient 91 pour cent d’impôts
Et personne ne trouvait cela idiot
En France,en 2013, les riches, paient beaucoup moins
Et se plaignent, c’est vraiment honteux !
Mais cela commença, en Amérique, dans les banlieues
Toujours les conservateurs
Dans le monde, pour oppresser, toujours à l’heure
Bien avant ( né en 1948 ) Gérard Depardieu, ouais
Il y eut feu ( 1899-1961 ) Ernest Hemingway
Mais il ne changea pas de pays, lui, en effet
Nous autres les pêcheurs de lune
Nous courons nus, dans les dunes
Mais l’administration du désastre
Qui est le désastre de l’administration
L’internet, est une banque des souvenirs
Aucune procrastination, puis les poisons de l’avenir
Aussitôt fabriqués, aussitôt utilisés
Cela n’est pas d’aujourd’hui, ne pas s’y fier
Mais d’un lointain, hier, sans cesse réitéré
En 2013, c’est flagrant, car partout, cela est affiché !
Et toute cette organisation sans aucune humanité
Condamne les humains
Tous les humains, à ne compter pour rien
Absolument tout ce qui est sur Terre
Est du poison, c’est le véritable enfer !
Le boire, le manger
Le vêtement, l’enfant
Aussi, pour commencer
Ô femmes, faîtes la grève des ventres
Qu’aucun enfant, dans cette société démente, ne rentre
Contraception forcenée, avortement conseillé
Et femmes sans enfants, enfin médaillées !
Car de toutes les façons
Les enfants qui naissent, un jour, nous en voudrons !
Ô femmes, faîtes la grève des ventres
Qu’aucun enfant, dans cette société démente, ne rentre
Déjà, nous mourons de plus en plus jeunes
Les cancers alimentaires
Les cancers du mauvais air
Les allergies aux vêtements, pleins de chimie
Du poison dans les maisons, voitures, etc…c’est la folie !
Rien de nouveau sous le soleil
Où tout n’est jamais tout miel
Simplement, c’est de pire en pire
Dans la sinistre société industrielle
Qui transforme tout, en subtil fiel
Et des tyrans multiples, qui veillent, sur cet empire
Ainsi, se vêtir, manger, se déplacer, bref, consommer
Est faire acte de complicité
Avec cette monstrueuse et honnie société
Les dégâts, nous ne pouvons que les limiter
Car soumis aux machines, nous sommes coincés !
En vérité, tout ce qui se passe dans nos têtes
Aux mentalités tristes, jamais en fête
La vraie fête de la simplicité
La vraie fête de l’humilité
Où la vie s’organise sans organisation
Car ce qui s’organise sans s’organiser, est la vie !
Et l’organisation de la vie
N’ est que la vie de l’organisation
Toute nouvelle arme inventée
Est toujours, un jour ou l’autre, utilisée
L’histoire est là, pour le prouver !
Comme pour la bombe atomique
Sur ( 1945 ) Hiroshima et ( 1945 ) Nagasaki
Alors que la guerre était localement finie
Mais il y a toujours, le bon prétexte
Et pour le justifier, un beau texte
Tous les pesticides et produits similaires
Par l’industrie, sont partout, sur la Terre
Tous les corps humains
Sont ainsi plus ou moins pollués
Tous les cerveaux humains
Sont ainsi programmés et conditionnés
A accepter l’inacceptable
A l’identification aux célébrités
A tolérer l’intolérable
A déléguer, à se faire représenter
A ne pas réfléchir, à ne pas penser
La science et sa souris truquée
A ses grands tricheurs patentés
Comme feu ( 1883-1971 ) Cyril Burt, psychologue idiot
Qui fut avec ses études truquées, sur les jumeaux
A l’Angleterre, ce que fut feu ( 1898-1976 ) Denissovitch Lyssenko
A l’ex-URSS, un ingénieur agronome, surtout escroc
Non, l’intelligence n’est pas héréditaire
Car, il y a intransmissibilité des caractères acquis
Mais la science, n’est jamais neutre
Même avec des semelles en feutre
Elle est toujours instrumentalisée
Par des régimes politiques
Pour organiser, la soumission psychologique
La poésie aussi, est politique
Si elle est polémique et didactique
Si elle parle réellement
De la vie des gens
Et non simplement
De la pluie et du beau temps
Et toutes les dépressions
Et inquiétudes Inhérentes à l’administration
Allo le 49 ? oui ! faîtes le 39
Allo le 39 ? oui! faîtes le 49
Nous n’avons pas reçu votre formulaire
Pourtant, je vous l’ai expédié en deux exemplaires !
Ne jamais se laisser faire
Toujours se battre, pour tout, c’est la guerre
Sinon, dans les décors
Et puis, vite, à la porte, dehors !
Nous autres, les francs-tireurs
Les bureaucraties administratives et politiques
De tous bords, de toutes sortes, exècrent nos mimiques
Certes, nous n’avons pas la même heure !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien, Pat dit l’invité sur « hiway.fr »