Hier, 19 janvier, 150 personnes se sont rassemblées à Paris pour protester
contre les entraves mises par les autorités françaises à la libération de
Georges Ibrahim Abdallah, décidée par la justice le 21 novembre 2012.

Les manifestants, que les contrôle de police dans le métro n’avaient pas
dissuadé d’arriver sur les lieux, ont été immédiatement bloqués et
encerclés par les forces de l’ordre dès qu’ils ont commencé à marcher vers
le ministère de l’intérieur. M. Valls, en effet, refuse de signer le
document permettant le retour de Georges Abdallah dans son pays, le Liban.

La police a procédé à 46 interpellations et a arrêté un de nos camarades,
placé en garde à vue.

Une partie des interpellés ont été l’objet d’un chantage à délation, dans
le but de charger le camarade en garde à vue, en pure perte bien sûr !

Celui-ci a été libéré après 18 heures de cellule, avec une convocation au
tribunal pour le 5 avril.

Aucune intimidation ne parviendra à freiner la mobilisation croissante qui
exige la libération immédiate, après 29 ans de prison, du militant
communiste libanais Georges Abdallah.

A Beyrouth, aujourd’hui, des centaines de manifestants protestent devant
l’ambassade française. Ailleurs, dans plusieurs villes de France, en
Palestine, au Maghreb et jusqu’au Brésil, des manifestations ont eu lieu
et vont se développer dans les jours qui viennent.

Tous ensemble, nous libèrerons Georges Ibrahim Abdallah !

Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)

Paris, le 20 janvier 2013

liberonsgeorges@no-log.org

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