A propos de la grève générale du 14-N

Nous n’avons pas de baguette magique (à moins que vous ayez une). Ce que nous savons, c’est que quelque chose a mal tourné ici.

Quand vous vous réveillez chaque matin avant le lever du soleil pour passer sa vie à trimer pour des boulots mal payés, tenus de se dépêcher pour le calendrier et l’ennui.

Quand vous entendez les professionnels à la télévision parler de la violence, mais en excluant leurs origines, parce qu’ils donnent plus d’importance à quelques fenêtres brisées d’établissements appartenant à des tueurs de multinationales, qu’à la vie de travailleurs acharnés qui tombe d’échafaudages parce que l’employeur a décidé de spéculer avec l’argent qui aurait pu servir à mettre en œuvre des mesures de sécurité dans le travail.

Quand vous allez au supermarché et que vous vous rappelez que les prix ont augmenté de la TVA à nouveau. Quand la publicité à la TV vous donne des désirs vides et des chuchotements à l’oreille que vous n’êtes rien de ne pas avoir le dernier modèle de téléphone mobile, ou la plus grande TV en 3D avec un système audio super sophistiqué.

Quand les politiciens n’accomplissent pas leurs promesses de campagne et vous, tranquillement, en disant aussi «salauds, vous devez exploser». Lorsque tu es aussi malade que nous le sommes. Malade à avaler, au silence, à continuer de faire comme si rien ne se passait.

Nous ne sommes pas les anti-système dont tout le monde parle mais très peu au courant. Nous sommes vos fils, vos frères, vos camarades de classe ou collègues de travail, vos voisin. Nous sommes autant baiséEs que vous, et vous vous sentez tout comprendre, parce que nous souffrons aussi, mais nous sommes déçus par les fausses promesses du capitalisme, car une chose est claire: avec ce système, il n’y a pas d’aube possible. La contre-attaque de classe nécessite la généralisation et de changer une fois pour toutes la crainte en colère, les désirs en actions et les mots en actes.

– Parce que d’une journée de grèves et de manifestations drapeaux aux vents ne changera rien (et il est temps de le comprendre).

– Parce que, quelles que soient nos conditions, le travail salarié nous dégoûte par sa nature et sa définition.

– Parce que les syndicats domestiqués ne sont pas la solution mais une partie du problème, et ne nous représentent pas.

– Parce que la banque nous étrangle avec la complicité des partis politiques qui prétendent parler en notre nom et sont là uniquement pour traiter de l’avenir appauvri de nos vies.

– Parce que nous ne nous soucions pas si la police ait également bouleversé. Elle n’est pas de notre côté et ne le sera jamais. Les policiers sont des ennemis de la classe ouvrière à abattre, et qui travaillent pour garder le panoptique comme des verrous et nous étouffent, et bien sûr, ne méritent pas qu’on leur donne des fleurs.

– Parce que ce n’est pas seulE qu’on va changer le monde. Les illusions social-démocrates ne nous convainquent pas.

– Parce que nous n’avons besoin de personne pour nous dire ce que nous devons faire. Nous allons construire par nous-mêmes les alternatives dont nous avons besoin et que nous voulons, et non nous les imposées. Assemblées, l’horizontalité et action directe contre éluEs, bureaucratie et hiérarchie.

Le 14 Novembre, tous les camarades se rencontreront dans la rue, pour rappeler à ceux qui sont réellement coupables de cette crise (banquiers, des politiciens et qui ne sont pas des immigrés ou des foules chômeurs) qui détient à qui. Laissez barricades et les feux de saboter les illusions du réformisme bourgeois et le syndicalisme collaborationniste et laisser les flammes illuminées le sentiment de révolte que nous portons touTEs dans nos cœurs pour que nos rêves se rendre dans les incendies existant en Grèce, au Chili, au Portugal ou en Italie, dont les signaux de fumée communiquent nos désirs et peut devenir le troisième (et dernière) voies de prolétaires à la société de classes.

Nous avons perdu patience, du temps et de l’avenir. Ne craignons rien.
Agissez par vous-même et organisez-vous comme bon vous semble.

Tant que la misère subsiste, il y aura rébellion.

Traduction du Chat noir émeutier à partir du texte ci-dessous.

Le texte d’appel en anglais (325nostate):

We have no magic bullet (or want one). What we know is that something has gone wrong here. When you wake up every morning before sunrise to let life go on a low-paying gigs, bound to rush, schedule and boredom. When you see on TV professionals of lying talk about violence but shut out its origin, because they give more importance to a few broken windows of establishments owned by multinational killers, that the life of hard workers who falls from scaffolds because the employer has decided to speculate with the money that could have been serve to implement safety measures in the work. When you go to the supermarket and remember that prices have gone up in VAT again. When TV advertising gives you empty desires and whispers in your ear that you are nothing by not having the latest model of mobile phone, or larger TV with 3-D ultra-realistic surround sound system. When politicians do not accomplish their campaign promises and you, quietly, saying also “bastards, you should explode”. When you are so sick as we are. Sick to swallow, to silence, to continue to forward as if nothing is happening.

We are not the anti-system that everyone speaks of but very few knows. We are your sons, your brothers, your classmate or work partner, your neighbor. We are as fucked as you are, and understand everything you feel, because we also suffer it, but we are disenchanted with the false promises of capitalism, because one thing is clear: With this system there is no possible dawn. The class counterattack requires generalization and to change once and for all the fear into anger, desires into actions and words into facts.

– Because one-day strikes and demonstrations of moving flags will not change anything (and it is time to understand).

– Because, whatever its conditions, wage labor disgusts us by its nature and definition.

– Because domesticated labor unions are not the solution but part of the problem, and do not represent us.

– Because banking strangles us with the complicity of political parties who claim to speak in our name and on are only dedicated to deal with our future impoverishing our lives.

– Because we do not care if police are also upset. They are not on our side and will never be. They are the enemy of working class to beat, and who work to keep the panopticon that locks and choking us, and of course, do not deserve to give them flowers.

– Because this is not only going to change by itself. Social-democratic illusions do not convince us.

– Because we do not need anyone to tell us what we must do. We will build by ourselves the alternatives that we need and want, not the imposed. Assemblies, horizontality and direct action against delegationism, bureaucracy and hierarchy.

On November 14, all the comrades meet in the street, to remind to those who are really guilty of this crisis (bankers-politicians, not immigrants or unemployed crowds) who holds to whom. Let barricades and fires sabotage bourgeois illusions of reformism and collaborationist syndicalism and let flames light up the feeling of revolt we all carry in our hearts for our dreams to travel to the existing fires in Greece, Chile, Portugal or Italy, whose smoke signals communicate our desires and can become the third (and final) assault of proletarians to class society.

We have lost patience, time, and future. Only fear last.
Do by yourself and organize as you see fit.

While misery remains there will be rebellion.

En espagnol (La Rebelion de las Palabres):
Sobre la próxima huelga del 14-N

No tenemos receta mágica (ni la queremos). Lo que sabemos es que aquí falla algo. Cuando te levantas cada mañana antes de salir el sol para ir a dejarte la vida en un curro mal pagado, atadx a prisas, horarios, aburrimiento. Cuando ves cómo en la tele, trajeadxs profesionales de la mentira hablan de una violencia pero se callan su origen, porque se da más importancia a unos cuantos escaparates rotos de establecimientos propiedad de multinacionales asesinas, que a la vida de un/a currante que se cae del andamio por culpa de que su patrón ha decidido especular con el dinero que podría haber destinado a la seguridad de la obra. Cuando entras al supermercado y los precios te recuerdan que han vuelto a subir el IVA. Cuando la publicidad de la televisión fabrica deseos vacíos y a ti te susurra al oído que no eres nadie por no tener el último modelo de teléfono móvil, o la televisión más grande con 3-D ultra-realista y sonido envolvente dolby-surround. Cuando lxs políticxs no cumplen sus promesas electorales y tú, en voz baja, también dices aquello de « cabronxs, así saltaseis todxs por los aires ». Cuando acabas hartx, porque sabemos que, como nosotrxs, tú también lo estás. Hartx de tragar, de callar, de continuar para delante como si no pasase nada.

No somos esxs anti-sistema de lxs que todo el mundo habla pero a lxs que muy pocxs conocen. Somos tus hijxs, tus hermanxs, tus compañerxs de clase o del trabajo, tus vecinxs. Estamos tan jodidxs como tú, y entendemos todo lo que sientes, porque también lo sentimos, pero nos hemos desencantado de las falsas promesas del capitalismo, ya que una cosa está clara: Con este sistema no hay amanecer posible. El contra-ataque de clase necesita generalizarse y transformar, de una vez, el miedo en ira, los deseos en acciones y las palabras en hechos.

– Porque las huelgas de un día y los paseos con banderitas no van a cambiar absolutamente nada (y va siendo hora de entenderlo).

– Porque independientemente de sus condiciones, el trabajo asalariado nos da asco por naturaleza y definición.

– Porque los sindicatos no son la solución, sino parte del problema, y no nos representan.

– Porque la banca nos ahoga con la complicidad de partidos políticos que dicen hablar en nuestro nombre y sólo trafican con nuestro futuro empobreciendo nuestras vidas.

– Porque NOS DA IGUAL que la policía esté también puteada. No son de lxs nuestrxs, y no lo serán jamás. Son enemigxs de la clase trabajadora y trabajan para mantener el panóptico que nos encierra y asfixia, y por supuesto, no se merecen que les demos flores.

– Porque esto no va a cambiar sólo. Las ilusiones socialdemócratas ya no nos convencen.

– Porque sabemos que no necesitamos a nadie que nos diga lo que tenemos que hacer. Por nosotrxs mismxs podemos construir las alternativas que necesitamos y deseamos. Horizontalidad asamblearia y acción directa frente a delegacionismo, burocracia y jerarquía.

El 14 de noviembre todxs a la calle, para recordar a lxs verdaderxs culpables de esta crisis (lxs políticxs y los bancos, no lxs inmigrantes ni lxs trabajadorxs precarixs ni lxs paradxs) quién mantiene a quien. Que las barricadas y los sabotajes prendan fuego a las ilusiones burguesas del reformismo y el sindicalismo vende-obrerxs y que las llamas iluminen el sentimiento de revuelta que llevamos en nuestros corazones para que nuestros sueños viajen hasta las hogueras ya existentes en Grecia, Chile, Portugal o Italia, cuyas señales de humo comunican nuestros deseos y vuelven posible el tercer (y definitivo) asalto de lxs proletarixs a la sociedad de clases.

Hemos perdido la paciencia, el tiempo, y el futuro. Sólo falta el miedo.

Hazlo tú mismx u organízate como te convenga.

Mientras exista miseria, habrá rebelión.

Dans le même temps, une semaine de mobilisation pour l’éducation au niveau mondial commence également ce 14 novembre 2012, qui doit duré jusqu’au 22 novembre 2012: blocages et occupations d’établissements scolaires et de facultés, manifs et barricades …