Tandis que les responsables politiques et les divers échelons de l’État semblaient s’activer, nous aménagions le 14 rue Audusson, notre Refuge.

Nous ne coûtons rien aux collectivités, nous tentons jour après jour de progresser et, en plus de ça, nous ne vivons pas cachés.

Cependant, aucune de ces personnes n’a dénié nous rendre visite. Seuls des subalternes du préfet sont venus à notre rencontre, mais pas n’importe lesquels : police nationale et renseignements généraux… Il n’y a eu aucune proposition de relogement jusqu’à ce jour.

À l’heure de la passation de pouvoir municipal, monsieur le maire d’Angers, Frédéric BÉATSE, demande à être “jugé sur des actes”… qu’il en pose.

– En sa qualité de maire de la Ville d’Angers, et encore très récemment adjoint au maire délégué à la vie associative, à la vie des quartiers, à la politique de la ville et à la qualité du service public,
– En sa qualité de président du Conseil d’administration de la SOCLOVA, une Société d’Économie Mixte (SEM) détenue par la ville d’Angers,
– En sa qualité de vice-président de la Communauté d’agglomération Angers Loire Métropole chargé de la politique de la ville, de la prévention et de la sécurité,
– En sa qualité de vice-président du Conseil régional des Pays-de-la-Loire, où il préside de la commission “Solidarités – Santé – Égalité”,

Frédéric BÉATSE pourrait, par exemple :

1. plaider pour la réquisition d’un bâtiment inutilisé et/ou d’appartements pour le relogement des habitants du Refuge ;
2. plaider auprès du préfet pour un report de l’expulsion afin de trouver une solution alternative ;
3. plaider pour que les préfectures de département disposent chacune d’une borne Eurodac afin de décharger les préfectures de Nantes et d’Angers mais surtout, pour que les demandes d’asile puissent enfin être réparties sur l’ensemble de la région Pays-de-la-Loire… ainsi le droit d’asile et les réfugiés pourront enfin être respectés.

Et pourquoi pas, au titre de sa participation en tant qu’élu aux “Journées de la participation“, nous mettre en relation avec les associations concernées par les problématiques que nous rencontrons au quotidien.

Pour l’anecdote, ces journées auxquels nous n’avons pu nous présenter furent organisée par la mairie d’Angers le 18 et le 19 février 2011… il y a presque 1 an déjà.

A bientôt pour un communiqué plus “fourni”.

Les habitants du Refuge