-La traditionnelle manifestation festive a retrouvé le chemin des revendications politiques -hors des traditionnelles présences de Partis institutionnels- (la marche des fiertés tire son origine des émeutes de Stonewall en 1969). Un cortège rose et noir des DurEs à Queer était organisé pour la deuxième année, contre les discriminations homophobes, lesbophobes transphobes, contre la domination hétéropatriarcale, mais aussi pour revendiquer l’égalité des droits par la lutte (en écho au slogan officiel de la Gay Pride : « J’aime, je vis, je vote »).

L’appel du groupe ici : http://lesduresaqueer.legtux.org/2011/05/21/marche-des-…2%A0/

Ce cortège animé marquait la repolitisation des Gay Pride nantaises, alors qu’elles tendent de plus en plus à devenir des évènements consuméristes.

-Un rassemblement homophobe d’extrême droite était organisé par le groupuscule pétainiste « Renouveau Français ». Outre la présence « logique » de quelques catholiques traditionalistes, tenants de l’Ordre moral, qui sont allé prier dans l’Eglise, un groupe de boneheads (skins nazis, rares à Nantes) a fait son apparition, la plupart ayant fait le déplacement de Vendée pour l’occasion. Cette vingtaine de consanguins agités se défoulait en hurlant au passage du défilé à l’abri d’un cordon de miliciens de la police nationale. Un renouveau de l’extrême droite radicale à lieu en France(comme en témoigne les récentes violences commises par l’extrême droite à Lyon), porté par la politique de racisme d’État menée par le gouvernement . Une grande partie des passants et des manifestants s’est mobilisé spontanément pour contrer ce rassemblement, couvrant les cris des consanguins à coup de slogans, face aux fachos surexcités qui beuglaient et menaçaient de mort. Malgré la faiblesse numérique de ce rassemblement haineux, restons plus que jamais vigilant/e/s contre les fachos.

Voici quelques photos, n’hésitez pas à compléter.