Le bilan est très lourd : 27 d’entre eux sont mis sous enquête et le procureur a ordonné des limitations de la liberté personnelle contre 12 personnes (dont 5 incarcérations). En outre, le Centre Social FuoriLuogo (Bologne) a été fermé et cadenassé.

L’opération policière a été largement médiatisée. Les flics parlent d’antagonistes qui avaient cristallisé leurs luttes sur des cibles clés : l’Eni (l’entreprise italienne du pétrole, complice de Khadafi), les forces de police, des cibles du pouvoir économique, des groupe politiques (la Lega Nord, le parti populiste du Nord de l’Italie) ainsi que les symboles des politiques gouvernementales qu’ils combattaient (les centres d’identification et d’expulsion pour migrantEs).

Les enquêteurs ont déclaré que les anarchistes se coordonnaient grâce à un dangereux journal qu’ils diffusaient à travers toute l’Italie et qu’ils (les flics) ont d’ailleurs cherché avec acharnement pendant les perquisitions. Il ne s’agit de rien d’autre que de l’excellent « Invece » dont on vous avait proposé quelques extraits il y a quelques temps .

Libertà per Stefi, Anna, Martino, Nicu, Bob e Strego

Pour celles et ceux qui voudraient écrire aux personnes arrêtées :

Martino Trevisan Robert Ferro Nicusor Roman Stefania Carolei Pistolesi Anna Maria

c/o casa circondariale via del Gomito 2 40127 bologna casa circondariale via del Gomito 2 40127 bologna