Action effectué au péage du Bignon (les gens qui arrivent de Bordeaux voir de plus loin)

Une quarantaine de personnes ont participé et sont resté 30 à 40 min sur le péage sous l’oeil de 5-6 gendarmes. Devant la menace d’intervention des CRS par le responsable du péage et des keufs, les participant-E-s sont partis un peu précipitamment alors qu’il y avait encore du temps. En effet, pas l’ombre d’un CRS ou de gendarme mobile. Cependant, l’AGIP regroupe des personnes de différentes sphères, avec des expériences à l’action directe différentes (certain-E-s débutent, d’autres ont plus l’habitude), l’appréciation du risque en est différente.

Les buts de l’action ont donc été atteint :

– ponctionner le groupe Vinci qui contribue au bétonnage à travers de nombreux chantiers à Nantes et qui vient d’obtenir la concession du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes).
Le manque a gagné est de plusieurs milliers d’euros (voir dizaine) pour ces 30/40 min.

– récupérer des fonds pour le collectif, surement un millier d’euros à 1ère vue (compte exacte par les trésorier-E-s à la prochaine AG)

On peut regretter de ne pas être rester un peu plus longtemps (on s’était fixer une limite d’1 heure 30 avec la nuit qui tombe) et perturber donc un peu plus l’activité économique de Vinci puisqu’on en avait un peu de temps.
Mais l’apprentissage de la lutte et des actions ensemble dans un collectif aussi hétérogène prend du temps, et de plus on s’aperçoit que l’accueil est toujours aussi chaleureux de la part des personnes rencontrées (même s’il est vrai que c’est facilité par le fait qu’on leur a évité de payé le péage).

La lutte continue, Vinci et consort, on a pas fini avec vous !!!

Ce dessous, le tract distribué lors de l’action :

PÉAGE GRATUIT : DES SOUS POUR LA LUTTE, PAS POUR VINCI…

Depuis plusieurs semaines, des salarié-e-s, des chomeur-se-s et précaires, des étudiant-e-s, des lycéen-ne-s et des retraité-e-s se réunissent en assemblée générale et s’organisent pour faire vivre la contestation, au delà des journées nationales de manifestation et des décisions des centrales syndicales.

Cette Assemblée Générale Interprofessionnelle, qui se tient à Nantes comme dans de nombreuses villes, privilégie les actions de blocage économique, de débrayage dans les entreprises et l’organisation collective qui crée et renforce nos liens et notre puissance.

Ce n’est pas parce que la loi a été promulguée et les grèves suspendues que nous arrêtons de nous battre contre la casse du système de retraite par répartition, contre le pouvoir au service des riches, contre l’asservissement au travail.

Pour continuer à organiser des actions, pour participer aux rencontres nationales et régionales des différentes assemblées générales interprofessionnelles, pour soutenir les personnes inculpées ou constituer une caisse de grève, nous avons besoin de la participation de tou-te-s et de soutien financier.

Nous bloquons aujourd’hui un péage qui appartient au groupe Vinci. Ce groupe vient d’annoncer un chiffre d’affaires de 25 milliards d’euros pour les trois premiers trimestres de l’année 2010 et une hausse de 4 % de ses recettes autoroutières.