POINT CHRONOLOGIQUE SUR LA MOBILISATION ET L’AGITATION POITEVINE

7 Septembre :
– Manifestation à l’appel de l’intersyndicale (point de départ de la mobilisation sur les retraites après les vacances scolaires).

23 septembre :
– Manifestation à l’appel de l’intersyndicale, beaucoup plus de monde par rapport à la première manif.
– Deux lycées bloqués.
– « Assemblée populaire autonome » en fin de manifestation réunissant une cinquantaine de personne.

5 octobre :
– Première opération escargot, à l’appel de Solidaires 86, intitulée « Roulons d’un pas de sénateur ». Le but est de bloquer l’économie en ralentissant les salariés allant travailler. Le cortège d’une trentaine de voitures emprunte quelques grands axes de Poitiers, l’action est plutôt bien accueillie par les automobilistes et bien relayée par les médias. L’intersyndicale ne cautionne pas cette action.

7 Octobre :
– Deuxième opération escargot (toujours à l’appel de Solidaires)
– Première AG étudiante réunissant environ 400 personnes.

12 octobre :
– Blocage du dépôt de bus de la régie des transports poitevins tôt le matin par quelques salariéEs grévistes (50% de chauffeurs grévistes, 80% dans les ateliers). Seuls 5 bus sur 120 circulent pendant la matinée.
– Blocage de l’Hôtel Fumé (où se déroulent la majorité des cours de l’UFR de Sciences Humaines et Arts) durant la matinée.
– À 11h, AG des étudiants et des personnels de l’université dans les locaux de la fac de droit réunissant environ 800 personnes.
– À 14h30, manifestation massive à l’appel de l’intersyndicale (environ 40 000 personnes selon les syndicats). Leur presse évoque les plus gros cortèges depuis 15 ans. À l’arrivée se tient une assemblée populaire porte de Paris, important carrefour de la circulation routière, réunissant une centaine de personnes et bloquant ainsi ledit carrefour pendant une heure.

13 octobre :
– Le matin des cheminots, postiers, enseignants, étudiants, lycéens affiliéEs ou non organisent un rassemblement porte de Paris pour distribuer des tracts et tenter de bloquer la circulation (n’étant pas assez nombreux, ils ne perturbent que partiellement la circulation).
– L’après-midi, blocage de la zone économique Auchan-Sud à l’appel de Solidaires 86. L’accès au parking des magasins est empêché grâce aux voitures des manifestantEs ce qui occasionne dans le même temps un ralentissement considérable de la circulation.
– Fin d’après midi : troisième assemblée populaire qui débouche sur la création du « collectif de solidarité pour la gréve générale »
Site provisoire : http://solidarite86.wordpress.com/
– Dans le même temps assemblée organisé par l’intersyndicale décidant d’un blocage Pointe-à-Miteau (Zone économique d’Auchan-Sud) pour le lendemain.

14 octobre :
– Le matin, blocage porte de Paris par des postiers et un grand nombre de lycéens ayant bloqué leur lycées.
– Dans le même temps l’intersyndicale bloque la Pointe-à-Miteau.
– Au cours de la matinée les lycéens et les postiers gagnent le campus universitaire (sous forte escorte policière) ou est organisée une AG étudiante. Avec l’aide des lycéens et des postiers un amphi de la fac de droit est pris. Les flics se postent devant la fac de droit et un keuf, caméra au poing, s’introduit dans l’amphi pour filmer le début de l’AG. Après s’être fait copieusement insulter par les lycéens et étudiants, le porc dégage. L’AG ne dure que peu de temps, après quelques prises de paroles de postiers, personnels de l’université et lycéens, il est décidé de débrayer le campus (ce qui ne fonctionne pas vraiment) et de partir en manif sauvage pour bloquer la gare. Les bleus y sont en nombre (OPJ, BACeux, civils et keufs en uniformes mais pas de CRS). Une délégation des cheminots rejoint la manif qui se finit porte de Paris où le blocage de la circulation dure une heure.

15 octobre :
– Le matin, rendez-vous au Futuroscope. L’objectif est d’empêcher les salariéEs de la zone du Futuroscope de commencer le travail, faute d’être suffisamment nombreux c’est finalement un barrage filtrant avec diffusion de tract qui a lieu.

16 octobre :
– Manifestation a l’appel de l’intersyndicale. La mobilisation ne faiblit pas et un pique-nique-assemblée est organisé par le « collectif de solidarité pour la grève générale ».

18 octobre :
– À 8h porte de Paris, diffusion de tracts par l’intersyndicale. Des non-syndiquéEs dont des étudiants et des lycéens tentent de bloquer la circulation, ils en sont empêches par les flics et ne sont pas soutenuEs par les syndicats. Une petite ballade est ensuite organisée jusqu’à la gare. Les personnes présentes n’arrivent pas a se mettre d’accord sur une action commune les gens se dispersent.
– À 14h des étudiants de l’IRTS bloquent la circulation Boulevard Pont-Achard (qui se trouve devant leurs locaux).
– Une AG d’information se déroule au même moment à l’Hôtel Fumé (centre ville) lors de laquelle est évoquée l’éventualité du blocus.
– À 16h une autre AG se déroulant a la fac de droit (campus) débouche sur le vote du blocus de l’université de Poitiers jusqu’au vendredi 22 octobre.

ET ÇA NE FAIT QUE COMMENCER…