Nous, collectif d’Indymedia Nantes, tout comme Rebellyon et d’autres, tenons à exprimer notre pleine et entière solidarité avec les protagonistes de ces médias libres et indépendants.

Notre majesté Hortefeux s’est émue (c’est un grand mot, comme tout bon politicien qui se respecte il a depuis longtemps rangé ses sentiments au fond de son short) du fait que la police soit traité d’assassin ! Cet homme à une émotion particulièrement sélective. On l’a trouvé beaucoup moins complexé lorsqu’il a sous entendu la surabondance « d’auvergnats » en France. On le voit beaucoup moins ému lorsqu’il traite les militants basques de « terroristes sanguinaires ». On le voit beaucoup moins partial quand il s’agit de parler des « banlieues ». Il pleure moins lorsqu’un « auvergnat » meure dans un fourgon de police. Il semble bien moins touché lorsque l’état envoie des gens en taule pour le restant de leur jours. Il faut croire que l’émotion ne va que dans un sens: celui du pouvoir…

Cette affaire doit également, en tant que militant-e-s, nous responsabiliser. C’est une nouvelle fois la preuve qu’internet n’est pas une entité virtuelle: c’est une création humaine, avec des réseaux, des câbles, rien de plus concret en somme. Il est une fois de plus nécessaire de rappeler, que, à défaut d’avoir un coeur, les serviteurs de l’état ont des yeux…