Jeu à gain multiple pour Altedia qui palpe le beurre, l’argent du beurre, la vache laitière et tous ses petits veaux : une fois en se faisant rémunérer pour dégraisser une deuxième fois -comme sous traitant de Pôle Emploi- en forçant ces fainéants de licenciés économique à bouger leur cul pour trouver un travail qui n’existe pas, une troisième fois en organisant le travail précaire par le biais de l’intérim.

Nous sommes ici collectifs de précaires, chômeurs, intermittents et autres venus chercher un peu de chaleur dans une action collective pour demander que l’argent versé à Altedia pour nous suivre nous soit plutôt verser directement -on se suivra nous même-.

Nous exigeons :
-de rencontrer la direction d’Adecco, propriétaire d’Altedia, société d’intérim responsable de nombreux accidents liés aux conditions déplorables du travail imposé
-de rencontrer Mr Charpy, directeur du Pôle Emploi
-la liste des entreprises dont Altedia prépare la restructuration afin d’informer les salariés sur le sort qui les attend
-de connaître la somme exacte perçue par Altedia pour chaque chômeur suivi

Après bientôt quatre heures d’occupation, aucune réponse n’a été apportée à nos exigences.

Cette action s’inscrit dans une campagne nationale d’actions et d’occupations ( mairies occupées à Brest, Rennes, Morlaix, Quimper ; Pôles Emplois occupés à Paris, Montreuil, Argenteuil, Rennes, Toulouse, Marseille, Bordeaux…)menée par des chômeurs, précaires, intermittents.

Nous appelons aux différentes manifestations qui auront lieu samedi 5 décembre à Paris, Rennes, Lyon, Marseille, Bordeaux et ailleurs dans une trentaine de villes.

A Paris retrouvons nous à 14h place Stalingrad.