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Retrouvé pendu au commissariat.
Le 28 juin 2006 au matin, les policiers du commissariat d’Allonnes, qui
abrite le local de rétention administrative du département, découvrent
Omar Toufik, pendu à un lit superposé avec un drap. Le Marocain de
28 ans décédera, deux jours plus tard, à l’hôpital du Mans. Entré
illégalement en France en 1999, Omar Toufik vivait depuis peu avec une
jeune Sarthoise de 18 ans, qui attendait un bébé. Selon la préfecture,
le Marocain avait été interpellé parce qu’il fumait un joint dans une
rue de Pontlieue et placé « en rétention », car il
était sous le coup d’une mesure d’expulsion. Cette version des faits
avait suscité des tensions au sein de la communauté mancelle d’origine
marocaine. Ses proches assurent qu’Omar Toufik ne touchait pas à la
drogue, ce qu’avaient fini par reconnaître les autorités.

Opération policière à la maternelle. L’affaire
avait eu un retentissement national. Le 6 juin 2006, trois policiers
débarquent à la maternelle Julien-Pesche, au Mans. Ils demandent aux
enseignants de leur remettre deux petits élèves kurdes, âgés de 3 et
6 ans. Leur mère Yildi Ertem, en situation irrégulière, a été
interpellée mais son expulsion n’est possible qu’en compagnie de ses
enfants. L’interpellation d’enfants à l’intérieur d’une école avait
suscité des protestations bien au-delà des défenseurs des sans-papiers,
y compris de la part d’élus UMP.

Yildi Ertem et ses enfants sont
expulsés quelques jours plus tard, vers la Norvège, pays où elle avait
fait une demande d’asile avant de rejoindre Le Mans où vit une bonne
partie de sa famille. Tous les trois sont revenus, en 2007, au Mans…

Suspendu une demi-heure au balcon du 8e étage. Le
14 décembre dernier, il est environ 19 h quand des policiers du
commissariat du Mans frappent à la porte d’un appartement, situé au 8e
étage d’un immeuble situé rue Emmanuel-Chabrier à Allonnes. Ils
enquêtent sur des suspicions de mauvais traitement sur un enfant. La
locataire leur ouvre. Son compagnon panique. L’homme, un Marocain âgé
de 33 ans, croit qu’on vient l’arrêter parce qu’il est en situation
irrégulière. Il se rue en chaussette sur l’une des fenêtres du logement
qu’il enjambe. Il se suspend dans le vide et menace de sauter. Les
policiers ont la présence d’esprit de ne pas avancer. Après plus d’une
demi-heure de négociations, l’homme accepte de regagner l’appartement.
Il n’avait rien à voir avec les soupçons de maltraitance à enfant.

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